'Je vis maritalement avec mon grand frère'

Fille Bimbo Tatou Un trésor maudit

Sun, 29 Sep 2024 Source: www.camerounweb.com

Se sont-ils incestueusement mariés pour vivre ensemble comme deux personnes mariées ? C’est la première question qui est venue à la bouche d’un internaute et il l’a posée sur la page sur laquelle l’histoire ci-dessous est racontée.

Je suis Sandrine, fille d’un village perdu à 20 kilomètres de Bafang, au fin fond de l’Ouest Cameroun. Depuis que mon père est mort, c’est ma mère qui a tout supporté, tirant de la terre chaque morceau de manioc pour nous nourrir.

On vivait comme ça, serrés dans la pauvreté, mais j’ai réussi à terminer mes études au CES du village. Puis je suis partie à Bafang terminer mes études secondaires. Quand j’ai eu le bac, c’était l’heure de quitter le village pour la grande ville de Yaoundé, là où se trouve l’université.

Mon grand frère y était déjà depuis deux ans, et ma mère n’avait pas les moyens de payer deux chambres, donc je suis allée vivre avec lui. Dès mon arrivée, tout paraissait normal. Je me disais que vivre avec mon grand frère ne serait qu’une formalité. On partageait la même chambre, le même lit. Et puis, au fil des jours, quelque chose a commencé à changer. La nuit, dans cette petite pièce, je sentais sa main s’attarder sur ma peau, puis sur mes seins et ensuite entre mes cuisses.

Au début, j’ai résisté. Mais ses mots doux, mêlés de versets bibliques tordus, ont fini par me troubler. Il me parlait des temps anciens, où les familles se mariaient entre elles, comme si ça justifiait ce qui se passait entre nous. Au bout de quelques semaines, mon esprit était embrumé, et mon corps, lui, avait fini par céder. Mais voilà le plus étrange, c’est qu’au fil du temps, je me suis surprise à désirer ces moments, à attendre ses caresses dans le silence de la nuit.

Ce n’était plus juste lui qui venait vers moi. Non, il y a eu cette nuit où c’est moi qui l’ai approché, l’ai déshabillé avec des gestes que je ne reconnaissais même pas comme les miens. J’étais devenue avide de ses attentions, de ses lèvres contre ma peau, de ce qui se passait entre nous, de sa langue qui parcourait les mystères que cache mon corps et savourait délicieusement ce qui se trouve entre mes cuisses.

Chaque soir devenait une danse interdite, un secret partagé à deux dans cette chambre suffocante de Yaoundé. Et ce n’était plus juste des rencontres volées dans la nuit. Je suis tombée amoureuse de mon propre frère. J’étais jalouse. Quand il rentrait tard, je l’attendais avec la colère dans les yeux, prête à lui faire des scènes. Je levais la voix sur lui, je le grondais comme une femme jalouse gronde son mari. Le pire, c’est que je le surveillais comme le lait sur le feu. Je ne supportais même plus qu’il parle à d’autres filles. Il n’avait pas le droit d’avoir une copine, et je faisais en sorte qu’il le sache bien.

Chaque fois qu’il essayait de sortir ou de flirter avec une autre, je faisais exprès de bouder, de ne pas préparer à manger, de m’enfermer dans ma colère silencieuse. Ma vie était devenue un tourbillon, un mélange de désir, de jalousie, et de confusion. Ce que je ressentais pour lui allait bien au-delà de la simple complicité fraternelle. Je voulais qu’il m’appartienne, qu’il soit uniquement à moi. Et pourtant, une partie de moi savait que tout ça n’était pas normal.

Cette vie maritale que je vivais avec mon propre frère, elle me hantait. Mais malgré cela, je n’arrivais pas à y mettre fin. Un jour, après un an de cette vie secrète, je suis tombée enceinte. Comment pouvais-je expliquer cette grossesse ? Mon propre frère allait être le père de mon enfant, et je ne pouvais rien dire à ma mère. Nous avons caché la naissance du bébé comme on cache un trésor maudit.

Mon frère est devenu à la fois mon amant, le père de mon enfant, et mon secret le plus sombre. Quand je suis allée rendre visite à ma mère au village, j’ai laissé l’enfant avec lui, et ma mère n’a jamais su ce qui s’était passé. Aujourd’hui, je suis encore là, coincée dans cette vie impossible. Chaque nuit, je me réveille avec cette réalité écrasante, mais je n’arrive pas à me libérer.

Source: www.camerounweb.com