La Bayam Sellam est le CŒUR de notre pays- Rodwyn

Rodwyn Rodwyn

Wed, 28 Oct 2015 Source: culturebene.com

C’est sa toute dernière livraison et c’est une halte pour un hommage mérité à l’endroit de ces commerçants et commerçantes qui au quotidien nous « nourrissent » ; les « BAYAM SELLAM », pour reprendre les propos de Rodwyn, sont les principaux acteurs du développement économique et social de notre pays.

Le single fait déjà parler de lui sur la toile et gagne peu à peu les autres canaux de diffusion.

Bonsoir RODWYN et bon retour aux sources.

Merci Culturebene et vraiment merci à tous ceux et celles qui me reconnaissent parce qu’ayant apprécié mes œuvres.

Quand tu parles d’œuvres on comprend très vite que tu fais allusion à BOOM SHAKA ton premier maxi sorti sous LION DREAM Records…

Exactement.

Comment se comporte-t-il jusqu’ici ?

Très bien ; je dois avouer que j’ai eu un retour plutôt positif de ce premier coup musical. Je l’ai présenté en Belgique, en France, au Cameroun et au Burkina Faso et le public répondait toujours favorablement. C’est un projet qui m’a vraiment apporté beaucoup de fruits, j’ai même été invité à plusieurs festivals dans les pays cités plus haut, d’où la suite de l’aventure aujourd’hui.

Parlons du nouveau projet que tu nous présentes aujourd’hui, « BAYAM SELLAM » c’est le titre ; pourquoi déjà ?

J’ai tenu à développer un thème qui parle beaucoup ; vous savez, le cœur du Cameroun c’est son activité commerciale et nos marchés jouent un rôle capital. Alors j’ai tenu à rendre un hommage à tous ces commerçants et surtout nos commerçantes qui ramènent les vivres des villages pour alimenter les villes. Ce sont eux et ELLES qui nous nourrissent et ce avec un amour et une détermination sans faille. Vraiment j’ai un profond respect pour ces mères BAYAM SELLAM et je leur dis merci pour tout ce qu’elles font pour la nation et ses environs. Cette mentalité de battantes, de « Hustlers », c’est elle qui m’a inspiré. Nous sommes tous des Hustlers.

Bayam Sellam a été travaillé où et dans quelle condition ?

Il a été travaillé par moi-même –puisque je suis beat maker-, à Bruxelles dans mes studios privés puis pour les arrangements et masters j’ai fait appel au studio THINK Art qui fait très fort en ce moment à Bruxelles avec des ingénieurs de son vraiment callés notamment DON Moja (qui a apporté le côté roots en faisant des samples des pygmées) et Dolfa qui a apporté la puissant du Trap dans le son.

Le vidéogramme est en ligne depuis plusieurs jours déjà ; espères-tu qu’il parlera au public ? Très souvent les clips ne sont pas en adéquation avec la vision du public.

Tout dépend de la vision personnelle ; vous savez, quand on a une idée précise de ce que l’on veut faire, on arrive à produire exactement ce qu’on espérait. Pour rejoindre votre pensée, c’est vrai qu’il peut tout aussi avoir des paramètres qui entrent en compte et induisent l’artiste en erreur, notamment l’aspect commercial, les conseils qui fusent de gauche à droite etc. Mon clip a été réalisé dans les meilleures conditions, j’en suis d’ailleurs très satisfait et j’en profite pour tirer un coup de chapeau à Adah Akendji qui l’a signé.

Voilà qui est dit… Mais pourquoi un single et pas un album comme on attendait ?

Un single parce qu’honnêtement j’estime qu’on n’a pas besoin de dix mille chansons pour marquer. A partir d’un titre on peut déjà affirmer sa personnalité et montrer sa direction. Cependant, ce single annonce un album, sauf que je me réserve de vous donner sa date de sortie.

Et comment est-ce que le produit est promotionné ?

Disons que je suis revenu avec une autre manière de penser et une autre stratégie ; le précédent projet a connu son succès certes, mais j’estime être resté à la surface. Aujourd’hui je souhaite entrer en profondeur afin que l’expansion de celui-ci soit effective. Alors je suis là pour une très longue période, j’ai constitué une équipe avec laquelle je bosserai dur. Jusqu’ici tout se passe pour le mieux.

Source: culturebene.com