Il y a de ces tantes qui s’intéressent plus à la vie de leurs nièces qu’à celle de leurs propres filles. Parfois, ça peut devenir trop soulant pour ces nièces qui se sentent insultées et trop surveillées à tort.
C’est l’histoire d’une tante qui écrit sur WhatsApp à sa nièce : « Ma fille qui a toujours le ventre dehors et les cuisses, il faut t'habiller dignement. On n'expose pas le corps comme une marchandise ».
À sa nièce décidément fatiguée d’être toujours l’objet de recadrage, de dire : « Bonjour tata. Merci pour les conseils. Je pense tout de même que tu gagnerais à les diriger vers tes filles qui t'alignent tous les ans des petits-fils sans géniteurs.
Si tu étais autant attentive sur leur vie comme tu l'es sur la mienne, tu éviterais qu'elles se fassent tabasser par les femmes des hommes avec qui elles couchent.
Quand je poste des choses sur Dieu ici, tu ne réagis jamais. Ma mère n'a jamais parlé de la sorte à tes enfants, ni fait aucune remarque.
Mais tous les jours quand tu ne fais pas des remarques sur mon poids ou sur mon célibat, ou sur le fait que je doive "vite" faire les enfants, tu me sers des sermons des ambassadeurs célestes.
(Oui je te piégeais). Je ne tolérerai plus aucun écart de langage. J'ai 34 ans et tu ne vas pas me dire quoi faire de ma vie ou de mon corps, et la noirceur de tes mots ne me complexera jamais.
Ton mari enceinte des étudiantes, mais c'est la longueur de mes vêtements qui t'intéresse. Faut revoir tes priorités tata ». Voilà qui est dit.