Le Bronz sort de l'ombre

Le Bronz1 Le Bronz,chanteur camerounais

Mon, 29 Aug 2016 Source: 237online.com

Le rappeur camerounais Le Bronz n’a pas fait dans la demi-mesure au Centre culturel camerounais, samedi dernier à Yaoundé. Il y a présenté son nouvel album de 15 titres « Un peu de lumière dans l’ombre de nos vies ».

L’artiste a embarqué le public dans son univers, au cours d’un show mémorable. Pas de temps à perdre, à 20h, débute la première partie du concert assurée par des chanteurs de talent faisant également dans la musique urbaine.

Avec Krotal notamment qui enflamme la salle avec les titres « Njeboji », « Les mains en l’air » : un appel à garder espoir. La salle est remplie d’un public relativement jeune entre adolescents et trentenaires, fans de la musique urbaine. C’est à 22h25 que la vedette de la soirée, Le Bronz accompagné de sa « dream team », débarque sur scène.

Le chanteur donne le ton avec son timbre maîtrisé à travers une introduction du chant de l’Essani en a capella. Il enchaîne ensuite avec « un peu de lumière » un des titres-phares de son nouvel album.

Il est question pour le rappeur issu de l’un des quartiers difficiles de Yaoundé, Elig-Edzoa, de redonner de l’espoir aux jeunes du ghetto. « Parce qu’on sort d’un quartier victime de grandes délinquances, de crimes rituels et de viols, on a été enfermé dans ce cliché pour nous maintenir davantage dans l’obscurité.

En choisissant ce titre pour mon album, je souhaite que la lumière vienne à nous, dans nos vies parce qu’on en a marre de souffrir », lancet-il.

L’ambiance est électrique, Le Bronz convainc avec les titres « Mandela », « On marche », « Tous ensemble », « On est dans la place », puis « La rue », en featuring avec le rappeur Krotal, devant un public qui réagit positivement à la prestation du chanteur.

Un concert de musique urbaine qui permet de se déchaîner, c’est toujours un plaisir. Il faut dire que ce concert axé sur la lutte contre le terrorisme a été parrainé par le Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale à Yaoundé.

D’après Christian Ndombi, chef du secteur culturel, « il s’agit des jeunes issus des milieux défavorisés à qui j’ai essayé de donner une tribune pour qu’ils s’expriment ».

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