Le tabloïd qui a pour directeur de publication (Dp) Brice Color Ahanda, a été présenté vendredi dernier à Yaoundé au public. Le promoteur a expliqué son initiative par le très peu d’intérêt médiatique suscité par la culture et le tourisme, pourtant grands facteurs de développement et de puissance.
La culture et le tourisme ont désormais leur ambassadeur dans l’univers médiatique camerounais. « Le Patrimoine », bimensuel d’informations culturo-touristiques, est là pour pallier la vacuité idéologique qui a toujours caractérisé ces deux secteurs juste effleurés, lorsqu’ils ne sont pas royalement ignorés par les Hommes de média dans leur travail quotidien.
« En 50 ans d’Indépendance, aucun organe de presse n’a opté pour ligne éditoriale, la culture et le tourisme », a argué Brice Color Ahanda au cours de la conférence de presse-présentation qu’il a donnée le 05 août 2016 à la représentation Yaoundé du journal, face collège la Rosière au Rond point Damase.
« Le Patrimoine accompagne le Cameroun vers son émergence. Il compte apporter une plus- value dans la vente de l’image du pays, par le biais de sa culture et du tourisme. Et lorsque nous disons culture, il ne s’agit pas ici d’un journal conçu pour faire des comptes rendu de concerts de musique », a précisé Jules Kalla Eyango le rédacteur-en-chef. Et de renchérir : « Il s’agit de la civilisation camerounaise dans toutes ses composantes : la danse, la littérature, les coutumes matrimoniales et autres aspects valorisants de l’identité camerounaise ».
Interrogé sur les conditions de travail du personnel, le Dp s’est voulu rassurant devant le représentant du ministère de la Communication venu assister à la présentation du nouveau-né des tabloïds camerounais. « Les journalistes du bimensuel Le Patrimoine sont liés par un contrat à durée indéterminée, et nous nous attelons à ce que dans les meilleurs délais, toutes les conditions requises pour l’obtention de la carte de presse, soient remplies », a affirmé Brice Color Ahanda.
Bon vent à ce journal dont le siège social se trouve à Bafia, département du Mbam et Inoubou, région du Centre. Lequel canard selon le doctorant en Anthropologue Alvin Ateba l’un de ses consultants, espère œuvrer à la construction « d’une identité culturelle unique pour que le Cameroun ait une même âme et avance vers un seul objectif. Préalable qui seul est à l’origine d’une véritable émergence ».