Le festival 'Corps é gestes' s'invite à Yaoundé

La conférence de presse organisée à l’institut Goethe le 27 septembre dernier a permis à Annie Tchawack, promotrice du festival Corps é Gestes de dresser le bilan des 10 éditions précédentes. D’entrée de jeu, elle se félicite de ce que le festival attire un plus grand nombre de personnes.

Un autre point positif, les artistes qui décident de se consacrer uniquement à la danse sont eux aussi très nombreux. Le problème c’est que les visages sont quasiment différents chaque année.

«C’est difficile à reconnaitre mais nous avons l’impression de tout recommencer à chaque édition». En effet, les responsables du festival ont profité de la présence des hommes des médias pour déplorer le fait que les artistes qui étaient formés et qui avaient l’opportunité d’approfondir leur connaissance à l’étranger ne revenaient pas.

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Cependant après un long soupir, la promotrice est bien obligée de reconnaitre que les métiers de danseur et de chorégraphe sont plus valorisés sous d’autres cieux.

Cette fâcheuse situation ne suffit pas à décourager l’équipe d’Annie Tchawack. Avec détermination et passion, belle prépare la 11e édition. Placées sous le thème «la danse au service de la paix, de la stabilité et du vivre ensemble», ces rencontres internationales se dérouleront du 09 au 14 octobre prochains. Cette année, en plus de la danse, une plateforme sera donnée à la performance. Cet art très abstrait sera plus que jamais à l’honneur.

D’ailleurs, mercredi 10 octobre prochain se déroulera à Yaoundé la «Nuit de la performance». Mais avant cela, entre 15h et 17h des performeurs vont étaler leur savoir-faire au Musée La Blackitude.