D’un volume total de 14 titres, le chanteur y développe divers thèmes tels que sa propre vie, l’amour, Dieu, et rend hommage par des reprises, à plusieurs anciens comme Nkodo Sitony, Ze Bella.
Le 29 décembre dernier, l’espace culturel et d’animation Yao Ba sis au quartier Bastos à Yaoundé, a vibré sous les décibels de la présentation officielle de « Golden Boy », nouvel album de l’artiste musicien Magasco. Occasion pour le chanteur qui capitalise déjà 10 ans de carrière, de prester aussi avec son ami et artiste Locko, dans le titre « Come We Stay », fruit d’un featuring entre les deux hommes.
Et de sa vie antérieure, Magasco n’en a pas honte. L’auteur n’hésite pas à raconter la difficile vie qu’il a vécue avant la gloire. « J’ai vendu la friperie à l’époque, et les gens se moquent de moi lorsque je le dis, mais moi, je leur réponds : laissez-moi tranquille, mais j’avais nourri ma famille avec ».
Outre des titres phares comme « Sokoto », « Bella » ou encore « Move your Baby », on y retrouve « Zamba », joué en featuring avec le très bon Greg Belobo. L’ensemble de l’album de Magasco, très dansant, est un mélange de plusieurs rythmes camerounais. Ère du temps, le talent du chanteur qui articule parfaitement et la langue beti, et le duala, renseigne trop peu sur son appartenance à la région anglophone du Nord-Ouest. Un modèle de multiculturalisme.
« Quand je sors du Cameroun, on ne me voit ni comme anglophone ni comme francophone, un Beti, un Duala, un Fufuldé ou un Bamileké. On me voit tout simplement comme un Camerounais », confie Magasco à la presse, avant d’annoncer une tournée européenne et américaine pour la promotion de Golden Boy, son nouvel album. Une production qui à en croire l’auteur lui-même, révèle plusieurs facettes de sa personnalité.
Magasco a donc une fois de plus, bonifié la scène musicale d’un nouveau CD de 14 titres, tous, d’une excellente qualité d’écoute et de danse. S’en procurer une copie originale, serait faire acte de vrai mélomane, d’hommage et de reconnaissance.