" Nous sommes tous issus de deux familles, celle du père et celle de la mère. Faire fi des origines de la mère est une arnaque"
C'est avec FIERTÉ que j'aime me Tamal ( dire ses origines). Je suis donc une NDOGBEA chez mon père, avec des ramifications avec les NDOGLET DE LEP LOBONG, NDOGSUL chez ma mère, avec des ramifications BABIMBI 1 Log kat et BANEN.
Chez les NSA'A, je ne peux épouser un Ndogbea, un Ndoglet, un Babimbi de log Kat. Parce que, j'ai des liens de sang avec ces clans. Chez nous on N'EPOUSE pas les habitants du même village, ou ceux avec qui nos ancêtres ont partagé la même source d'eau ou une limite.
Cette façon de me Tamal, pousse souvent des "traditionalistes" auto déclarés, à vouloir me dire que je suis uniquement, une Ndogbea de par mon père. Étant dit que j'ai le Kila ( l'interdiction d'épouser un Ndogsul d'où qu'il vienne, pourquoi je dois être exclusivement Ndogbea?
Le PATRIARCAT a beaucoup fait de mal à l'Afrique. Il fait tout pour effacer l'existence de la mère, sur le plan administratif, socialement, traditionnellèvent. Son nom disparaît souvent, au fur et à mesure que des générations passent. Et pourtant, il entretient l'arbre généalogique, sous d'autres cieux.
Certains enfants qui ont uniquement porté le patronyme de leur père, sur le temps, oublient le nom de leur maman. Surtout si elle s'est costumée, toute sa vie du nom de son époux. Certaines femmes éprouvent même du plaisir, à faire disparaître leur propre nom, même sur les documents de vie. Sans savoir ce qu'elles causent comme dégâts sur leur existence. Des années après, leur petits-enfants, ne pourront pas donner leur nom.
Le patronyme de la mère doit être ajouté de facto à celui des enfants, car c'est elle qui donne la vie. Elle ne doit pas juste être un ventre qui porte, ensuite les autres s'étripent pour le nom de son enfant. Certains lui imposent d'ailleurs des noms, parfois elle ne dit rien. Car la nomination des enfants peut détruire un foyer en Afrique, où une famille.
Cette malice permanente, pour museler, faire disparaître la trace de la femme, sur des générations, est une pilule que j'ai beaucoup de mal à avaler. Alors, les donneurs de leçon, quand je me Tamal, peuvent les garder pour eux!
JE SUIS NDOGBEA ET NDOGSUL, ni plus, ni moins.
Une Nation à bâtir, une femme ne peut pas porter son enfant, ensuite la société malade de pouvoir, veuille la faire disparaître sur le plan de l'état civil. Nous sommes tous des 50-50. Nos mères existent et leur nom doit se perpétuer sur des générations.
Le Changement Viendra de Nous et de Nous Seuls.