Le rappeur Krotal chassé de la présidence du Synamurca

On lui reproche une gestion opaque du syndicat

Sun, 13 Mar 2022 Source: www.camerounweb.com

Il a été remplacé par l’artiste Tonybobdy

On lui reproche une gestion opaque du syndicat

Il y a passé 3 ans à la tête du syndicat

Après 3 années à la tête du Synamurca (Syndicat National Des Musiques Urbaines du Cameroun), le rappeur Krotal vient d’etre chassé du syndicat des artistes. L'information a été relayée hier matin sur la page officielle du Synamurca, « Paul Edouard G. ETOUNDI ONAMBELE (Aka KROTAL) n'est plus le Président National du Syndicat National des Acteurs de Musiques Urbaines du Cameroun », a-t-on lu sur la page officielle du syndicat.

Il est reproché au rappeur camerounais une gestion opaque du syndicat des musiques urbaines. Gestion qui révoltait plusieurs de ses pairs depuis des années. « Krotal a passé plusieurs années à la tête du syndicat des musiques urbaines, si on lui demande ce qu’il a fait pendant les trois ans, je suis sûr que lui-même ne peut pas répondre. Mais nous avons noté une gestion catastrophique notamment en ce qui concerne les finances du syndicat », déplore un artiste affilié au Synamurca.

Quelques heures après son limogeage, Etoundi Onambélé Paul Edouard Guilain, alias Krotal a annoncé son départ. Mais l’artiste a plutôt indiqué qu’il se retirait volontairement de la présidence du syndicat, mettant en avant des échéances professionnelles. « Mes très chers Camarades. Au vu des différentes échéances professionnelles auxquelles je suis amené à faire face, donc, ne me permettant plus d'être aussi disponible qu'avant, j'ai décidé de démissionner de mon poste de Président National du SYNAMURCA, afin de rejoindre le Conseil Syndical en cédant ma place, à Mr Tonye Paul connu sous le pseudonyme artistique de Tonynobody le temps pour lui d'assurer l'Intérim jusqu'aux prochaines élections », at-il écrit. Krotal a néanmoins précisé que « je reste disponible et toujours aussi engagé, car longue, sinueuse et difficile demeure la tâche, le Combat continue ».

Une version qui n’est pas conforme avec celles de plusieurs membres du syndicat.

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