'Le serpent de bronze', nouveau film de Thierry Ntamack

La mémoire du Dr. Ben Fayçal honorée par le cinéma. Il avait fait le choix de devenir médecin non pas par mercantilisme, mais par passion. Après avoir bravé le concours de la faculté de médecine de Yaoundé, Ben Fayçal ressortira sept ans plus tard avec un doctorat en médecine. Pour son premier poste il est envoyé dans la localité de Poli, un petit village situé dans la région du Nord.

Arrivé sur les lieux de son affectation, le Dr. Ben Fayçal trouve l’hôpital dans une situation lamentable. Usant de ses moyens propres, il va essayer de mettre l’établissement sanitaire à jour en attendant l’arrivée des fonds prévus par l’État. Il va acheter du matériel pour le soin, restaurer certains bâtiments délabrés et faire dépanner l’ambulance. C’est ainsi donc que l’hôpital retrouva son prestige.

LIRE AUSSI: Ecrans noirs: 70 films sélectionnés pour le challenge

Les populations qui sont les premières bénéficiaires ne tarissaient pas d’éloges pour ce jeune médecin, qui voyaient en lui un sauveur. Tous les malades qui se rendaient dans ce d’hôpital rentraient satisfait du service, parce que le Dr.Ben Fayçal avait instauré la règle le malade d’abord. Les malades venaient de partout, ce qui augmentait la charge du travail, mais cela n’impactait sur la qualité du service.

Dans la nuit du 3 novembre après une longue journée de boulot, il est réveillé par une violente douleur qu’il a ressentie. Essayant de chercher à connaitre l’origine de son malaise, en allumant dans la chambre qu’il occupait, il se retrouve face à un cobra. Gardant son sang froid, il réussit à mettre le reptile hors d’état de nuire. Mais n’ayant pas de vaccin correspond pour ce type de cobra dans la pharmacie de l’hôpital, le Dr. Ben Fayçal rendra l’âme sur le chemin de l’hôpital de Maroua.

Mais qui était le Dr. Ben Fayçal ? A cette question très peu de personnes ne sauraient donner une bonne réponse. Tout simplement parce que la mort de ce jeune médecin à été classé dans le registre des faits divers qui n’intéresse pas. Du coup au lieu d’entrer dans le panthéon d’honneur de la nation, il est devenu le héros inconnu.

LIRE AUSSI: 'Minga et la cuillère cassée' en projection au festival du film d’animation d’Abidjan

Après le film «La patrie d’abord» dans lequel il rendait déjà hommage aux forces de défense de l’ordre engagée dans la restauration de la paix au Cameroun. Thierry Ntamack fait son grand retour avec un nouveau long-métrage intitulé « Le serpent de bronze ». Une histoire vraie basée sur la vie du Dr. Ben Fayçal qui a inspirée le réalisateur et a décider de faire une fiction pour lui rendre un hommage bien mérité. Pour rehausser le prestige du film, le cinéaste a fait un casting exceptionnel dans lequel on retrouve Gohou Michel, Souke et Siriki des Bobodiouf et bien d’autres acteurs.

NB : En attendant la sortie officielle du film, on enjoy d’abord la bande annonce.