Julia Samantha Edima a récemment confié que sa vie de miss n’était pas ce à quoi elle s’attendait et que tout le monde croyait.
La reine de beauté camerounaise édition 2022 a informé l’opinion publique qu’elle a été contrainte à plusieurs reprises de se débrouiller seule en ce qui concerne son habillement, son déplacement, sa restauration, son logement, etc.
Elle a dit exactement : « J'ai traversé un épisode dépressif parce qu’entre une nouvelle vie, ce que cela impose, un nouveau train de vie, des responsabilités, des attentes du peuple camerounais, les attentes du Comica, mes propres attentes, mes convictions et tout.
C'était difficile de trouver l'équilibre, je ne savais pas qui satisfaire, en voulant satisfaire le public, vous perdez un peu de vous, en voulant vous satisfaire, vous perdez un peu du public.
Donc je n'arrivais pas à trouver l'équilibre. Les gens avaient une appréhension de ce que c'est qu’être miss. On se dit qu’en étant miss, tu as non seulement tout à ta disposition, tu as un styliste, tu as un maquilleur, tu as des conseillers vestimentaires, les gens pensent que tu ne manques de rien, pourtant ce n’est pas ça.
Je peux vous assurer qu'au début, j'étais pratiquement toute seule. Le comité m'accompagnait en ce qui concerne la réalisation du projet et tout mais ce n'est un secret pour personne donc tous les comités récemment comme le comité Miss Côte d'Ivoire l'a affirmé, on ne s'occupe pas du stylisme de la miss.
Donc faire face à des personnes qui critiquent sans cesse votre style sans savoir qu'au quotidien vous n'arrivez même pas à acheter une tenue, parce que je n'avais pas de source de revenus au quotidien.
Je n'ai pas des parents qui s'occupent de moi, j'ai à ma charge ma mère, parce que je m'occupe de ma mère, je m'occupe de ses besoins, je m'occupe de ma petite sœur.
Donc j'avais déjà beaucoup de charges et devoir encore réfléchir... devoir encore et toujours essayer de trouver les moyens d'avoir des vêtements de haute couture pour impressionner les gens, de satisfaire les regards du public, ce n’était pas évident.
Donc je subissais beaucoup de critiques. Donc on ne savait pas en fait. Donc les gens n'avaient pas une idée de ce qui se passait derrière et je ne pouvais pas encore parler, je ne pouvais pas m'exprimer ».
Tout ne serait qu’un gros mensonge à en croire Deniece Vanessa, responsable marketing du Comité de Miss Cameroun (Comica) qui a apporté des précisions après les affirmations de Julia Samantha.
« Je ne comprends pas la méchanceté gratuite de certaines personnes pas seulement envers le Comica mais tous ceux qui vous ont aidés.
Jamais tu n'as payé un vêtement car ils étaient offerts par des partenaires. Tu as un salaire, des mécènes qui te donnent des millions, un appartement, une voiture, des contrats où le Comica n'a pas reçu sa contrepartie, etc.
L'incapacité de gérer vos finances et prétexter ne rien recevoir de nous parce que vous voulez soutirer l'argent à vos Cho ne doit pas ternir les efforts colossaux que nous fournissons depuis 2019.
La même incapacité de bénéficier des choix et des goûts de qualité ou même de s'entretenir ne nous incombe pas.
Vos échecs ne peuvent pas être le nôtre. Être foirée tous les jours même ayant reçu des millions. Ce n'est pas notre palabre ». Tout est maintenant clair.