Depuis lundi, nombre d’activités sont organisées au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.
On est bien sous le confort de cette tente, à l’abri de la brise fraîche qui souffle depuis quelques jours sur Yaoundé. Lundi dans ce pavillon du village des Ecrans Noirs au Boulevard du 20 mai, prévu pour accueillir différentes conférences tout au long de la semaine, des producteurs, professionnels, amateurs et curieux suivent attentivement Damiano Malchiodi, directeur général de la chaîne A+.
Il est là pour présenter des offres aux cinéastes. Objectif : mieux présenter leurs projets et mieux les vendre. Ils ont assisté à un cours ou à un rappel – c’est selon – des principes de préachat et de coproduction. Hors de cette tente très studieuse, le village du festival 2015 se réveille peu à peu. Les stands s’installent, timidement.
Le podium sur lequel seront organisés les concours de talents et certaines projections durant le festival, est déjà bien en place. Des crissements de micros, distillés par les baffles, sont signes des derniers ajustements. Parmi les exposants, des entrepreneurs liés de près à l’univers de ces 19es Ecrans Noirs, comme des maisons de production et des partenaires, mais aussi des sociétés liées de loin au 7e art comme cette auto-école…
Les occupants du stand dédié au projet « Shoot in Cameroon » (SIC) placent la pancarte au sommet. « Je crois que ça ira », approuve un d’entre eux d’un hochement de la tête. Quelques coups de marteau pour parfaire l’effigie : les lettres S-I-C aux couleurs du drapeau, et elle est fin prête à être affichée à la vue de tous.
Autre stand déjà bien apprêté, celui du collectif « 237 travellin », ce programme de formation pour renforcer les capacités des acteurs du cinéma et de l’audiovisuel.
Aux premières heures du festival, l’emplacement le plus sollicité est sans doute celui de l’organisation des Ecrans Noirs. Des collaborateurs de l’association sont au taquet. Enregistrement des participants, distribution des badges, renseignements divers.
Olga Tiyon, responsable de la communication est approchée par des journalistes et autres invités, désireux d’obtenir un pass pour les salles de projection.
L’entrée est payante cette année et les hommes de médias ne comptent pas dépenser un copeck. « C’est ici que je signe ? », demande un journaliste, badges sous le bras. En face, des senteurs agréables se dégagent d’un stand plus spacieux. C’est un peu le resto des cinéastes.
« C’est ici que les réalisateurs et acteurs invités déjeunent et dînent avant de rejoindre leurs quartiers à l’hôtel », explique un membre de l’organisation. Le site au Boulevard a une semaine de vie et d’animation, comme à chaque édition.