L’un et l’autre ne veulent pas perdre leurs avantages ! L’affirmation est de Le Quotidien de l’Économie (LQE), qui revient dans son numéro du 17 juin 2016, sur la situation du Droit d’auteur au Cameroun. Le Comité de suivi créé par le Premier Ministre le 8 juillet 2015 a récemment convoqué une Assemblée Générale en vue de la création d’une seule société de gestion du droit d’auteur, issue de la Cameroun Music Corporation (CMC), et de la Société Civile de Gestion de l'Art Musical (SOCAM).
Mais, les travaux pour la préparation de ladite AG n’avancent pas. Et pour cause, Sam Mbende, le PCA de la CMC, et Ndedi Eyango, PCA de la SOCAM, n’accordent pas leurs violons. «D’un côté, Ndedi Eyango reste muet aux décisions du comité de suivi (…) Toujours est-il que Sam Mbende et son équipe s’activent en l’absence de l’équipe de la SOCAM», écrit le journal.
Comme d’habitude, les partisans des deux leaders se livrent une bataille rangée. «Au cours de la séance de travail du 8 juin 2016 relatif à la présentation du compte-rendu des activités effectuées par le comité technique de fusion SOCAM-CMC, il ressort que les artistes et ayant droit demandent au comité de suivi mis en place par le PM de convoquer de toute urgence une Assemblée Générale en vue de la constitution d’une société de gestion collective issue de la fusion de la CMC et de la SOCAM conformément à l’article 2 de l’arrêté du 08 juillet 2015», renseigne LQE.
Pourtant, indique encore le journal, «certains membres ayant pris part à ces travaux s’opposent aux décisions résultant des assises». De ce fait, « les responsables ont deux options. Soit procéder par absorption ou opter pour une fusion réunion. Dans le premier cas, la société absorbante devrait être celle qui sur le plan juridique, administratif et comptable dispose du maximum d’atouts.
Dans de la seconde possibilité, fusion-réunion, les membres des deux sociétés s’engagent à une dissolution à l’issue de laquelle une nouvelle société est créée. Mais au préalable, cette démarche nécessite l’approbation des modalités de fusion par les assemblées générales extraordinaires».
Une chose est certaine, la fin de l’impasse dans la gestion du droit d’auteur n’est pas pour demain.