Les arts cinématographiques au programme dès la prochaine rentrée scolaire!

Au Cameroun, les élèves du lycée n’auront pas parfaitement les mêmes cours pendant l’année scolaire à venir. Le gouvernement a décidé d’opérer des reformes surtout dans le second cycle de l’enseignement général. L’idée est de permettre à ces apprenants d’être au parfum de l’actualité avec des cours adaptés à l’évolution du moment.

L’année scolaire 2018-2019 débute le 3 septembre prochain. Le Cameroun multiplie les réformes dans l’enseignement secondaire général. Après l’entrée de la philosophie à partir de la classe de 2nde littéraire, c’est au tour de nouvelles filières de faire leur apparition.

Un arrêté institue le lancement des séries Sciences humaines (SH) et Arts cinématographiques (AC) à la rentrée scolaire. Les autres séries sont : les séries littéraires ( A1, A2, A3, A4, A5 et ABI ) et les séries scientifiques et technologiques ( C, D, TI ). Cette décision a été entérinée le 23 aout dernier par la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga.

De nouvelles disciplines font aussi leur entrée dans le programme des élèves de la 2nde à la Terminale de l’enseignement général. Il s’agit des langues nationales (coefficient 1), culture (coefficient 1), éducation artistique (coefficient 1) pour les séries A1 et A2, A3 et A4.

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La filière arts cinématographiques aura sept matières : les fondamentaux du cinéma, les genres cinématographiques, les analyses filmiques, l’économie du cinéma, le processus de réalisation, le projet de fin de formation et la sociologie du cinéma. Cette filière a pour vision de rehausser le niveau du cinéma sérieusement mis à mal par celui du voisin Nigérian ou des autres pays comme l’Angola et la Côte d’Ivoire.

Ce sont là principales réformes apportées au second cycle. Face aux transformations de la demande après le secondaire, les premiers responsables de l’éducation espère donner un coup d’accélérateur vers une nouvelle révolution. Une nouvelle dynamique qui fera des élèves camerounais les meilleurs de la sous-régions et adaptés à la réalité des études supérieures et de la demande dans les entreprises en place.