Le contexte. Il est question de mieux combattre la délinquance juvénile par un respect strict des textes en vigueur et un contrôle accru.
Les jeux et loteries ne constituent pas à proprement parler un phénomène nouveau dans notre pays écrit CT.
Depuis des décennies, nombre de jeux et loteries ont fait leur nid dans notre société. A la faveur des envies de gain des populations, beaucoup ont prospéré et sont devenus des incontournables.
Enrichissant certains, mais aussi appauvrissant le plus grand nombre. Et malgré une conjoncture pour le moins difficile, les jeux et loteries ont leurs inconditionnels. L’arrivée il y a quelques mois de nouvelles machines à sous qui envahissent l’espace national, jusque dans les villages les plus reculés, vient remettre au goût du jour, l’urgence d’un encadrement plus serré de cette activité.
Le nouveau Code pénal est pourtant clair, en son article 249-7 sur l’accès interdit aux jeux et loteries. Il stipule : est puni d’un emprisonnement de (01) à trois (03) ans et d’une amende de cinq millions (5 000 000 ) à dix millions (10 000 000) de francs, celui qui : (a) ne prend pas de mesures pour empêcher l’accès d’un mineur à une salle de jeu ; (b) permet l’accès aux salles de casino : aux militaires et personnel des forces de maintien de l’ordre en uniforme ; aux individus en état d’ivresse ou susceptibles de provoquer des scandales ou incidents. La pratique sur le terrain est, il faut bien le reconnaître, à mille lieues des prescriptions des textes en vigueur.
Avec l’avènement des nouvelles machines à sous, qu’on retrouve au bord de nos routes et à tous les carrefours, les mineurs font partie de la majorité des parieurs. Avec toutes les dérives imaginables. Les tenanciers sont pour la plupart des vendeurs de cigarettes ou de médicaments de la rue, et n’ont aucune autorisation d’exercer.
Ce qui est puni par l’article 249 du nouveau Code pénal sur les jeux et loteries. (1) est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq millions (5 000 000) à vingt cinq millions (25 000 000) de francs ou de l’une de ces peines seulement, celui qui : a) sans contrat de concession, exerce la profession d’exploitant de casino, d’exploitant de loterie publique ou de paris ; b) sans autorisation, organise une loterie commerciale, ou exploite des jeux en ligne.
Il est donc plus que jamais question pour les pouvoirs publics de procéder à un encadrement plus serré de cette activité.