À Douala, une nana a fait la connaissance d’un homme sur le réseau social Facebook. Sauf qu’en se présentant au rendez-vous, elle va se rendre compte que c’est un psychopathe. Témoignage publié par N’zui Manto.
Bonsoir tonton N’zui, j’ai fait la connaissance d’un homme au nom de Marius via Messenger, on a échangé de manière très amicale et avec le temps, on a été attiré l’un par l’autre car le courant semblait bien passer jusqu’à ce qu’il m’invite hier à 20 heures.
J’avoue que mon cœur a trop pesé pour que j’y aille et pourtant c’était pour une première rencontre, ce que j’ai aussi trouvé suspect qu’on se voit subitement et dans la nuit. On avait tous les deux très hâte de nous voir depuis mais avec mon activité de styliste et ses multiples occupations ça ne rendait pas la tâche facile.
Alors j’ai précisé que j’avais trop de boulot et que ça urge vraiment mais celui-ci a vraiment insisté, mon envie entre continuer mon travail et de le rejoindre se mêlait dans ma tête, jusqu’à ce que je décide enfin de m’y rendre.
Au lieu-dit Ange Raphael face à Santa Lucia, quand j’arrive sur le lieu, j’ai aperçu cet homme, il était très différent par rapport aux photos, il avait l’air d’être un homme dérangé dans sa tête vu son accoutrement, il fumait telle une cheminée et sérieusement, j’étais déçue.
On s’est assis, il me propose d’aller ailleurs car c’était déjà la fermeture du bar. Je l’ai suivi, pas trop loin de cet endroit, on a trouvé un autre bar où il a demandé qu’on s’y arrête, j’étais vraiment mal à l’aise car déjà ces endroits, je ne fréquente pas, ce que j’ai dit à celui-ci qui me demande si je connais un autre endroit où j’ai eu à passer du temps, je lui ai dit non.
Le serveur est venu et on a passé nos commandes, puis il se met à m’appeler par mon nom puis par mon pseudonyme, je ne comprenais pas pourquoi mais je faisais genre la naïve, je lui demande alors pourquoi il voulait me voir ? À lui de continuer à dire qu’il voulait se rassurer de voir si je suis telle que je me suis décrite dans nos échanges sinon il va payer la note et s’en aller et celui-ci semblait ne pas avoir grand-chose à dire, il a passé son temps à citer le réseau social où on a commencé à s’écrire et ce que j’ai dit jusqu’à me dire que je lui aurais dit en journée que j’allais à Makepe et profite pour demander comment ça s’est passé, j’étais perdu.
À moi de lui poser la question de savoir de quoi il parle, il me menace de ne pas m’hasarder à toucher mon téléphone pour regarder nos conversations pour vérifier sinon il ne va pas apprécier, j’étais dépassée, à quel moment je l’ai mis en colère ?
Puis, il continue en disant qu’il va payer la note et puis partir car il déteste le faux, je lui demande s’il aurait vu une différence entre les photos et moi, il me répond qu’il apprécie ce qu’il voit, je cherche à lui faire la conversation, il me gronde en me disant que je ne le connais même pas hein, qu’il va m’envoyer à l’hôpital Laquintinie, j’étais dépassée. Alors je lui pose la question de savoir pourquoi il m’a fait venir ?
Il me répond que c’est pour voir ma tête quand je me fâche, j’étais déjà dégoûtée alors je lui dis que je rentre et quand je me lève, il me serre le poignet en me menaçant qu’il me fera du mal si j’essaye de partir et qu’il déteste le manque de respect, j’ai pris peur, il y avait d’autres personnes dans ce bar au départ mais après tous sont partid et il y avait juste une braiseuse de poisson et deux hommes qui ont assisté à la scène, car je parlais déjà à haute voix, chose que tu as toujours dit de faire quand on se sent dans l’insécurité, le prédateur, lui, passait des coups de fil demandant à quelqu’un de lui apporter sa voiture et puis à une femme aussi qui a dit qu’elle arrive d’après ce que j’ai entendu pendant qu’il essayait de masquer l’objet de leur conversation.
Quand il est sorti, la femme du poisson et les deux hommes m’ont conseillée de partir pendant qu’il était parti chercher ses personnes qu’il appelait, alors Dieu merci l’un des deux hommes m’a prise sur sa moto et m’a raccompagnée chez moi, il a essayé de nous suivre mais on a eu plus d’avance, j’ai vraiment pensé que c’était la fin pour moi.