Livres: 'Les enfants d'aujourd'hui ' d’André Bion

Andre Brion Livre de théâtre

Mon, 4 Apr 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Le journaliste a publié aux éditions L’Harmattan, sa pièce de théâtre « Les enfants d’aujourd’hui ».

Sa première véritable œuvre littéraire. C’est ce qui dépeint le mieux la pièce de théâtre : « Les enfants d’aujourd’hui » d’André Bion, publiée en 2015 aux éditions L’Harmattan.

Journaliste diplômé de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC), André Bion à travers cette pièce de théâtre plonge le lecteur au cœur de la génération des « enfants d’aujourd’hui ».

L’œuvre de 75 pages s’insurge contre ces « enfants de riches » qui ne fournissent aucun effort dans leur vie parce que leur avenir est déjà tout tracé par les biens de leurs géniteurs.

Tel est le cas de la famille au centre de cette pièce de théâtre divisée en cinq tableaux. Le premier tableau compte deux scènes contrairement aux autres, qui n’en comptent qu’une chacun.

Dans un style simple et accessible à tous, l’auteur met en scène l’histoire d’une famille aisée vivant dans un luxe extrême et enviée par tant d’autres. L’argent, ce qui lui manque le moins, va se révéler à la fois bon serviteur et surtout mauvais maître.

En effet, le foyer de Lingouang, illustre homme d’affaires et ancien fonctionnaire, va se détériorer au fil du temps, à cause de sa latitude et de sa générosité sans bornes à l’endroit de ses enfants. Très opposée à ce genre d’éducation, son épouse, Oukalga, se verra répudiée.

C’est alors que commence la descente aux enfers. Les enfants se sépareront d’avec leur père suite à un coup de vol orchestré par le garçon de maison et le petit ami de la fille aînée, Ndolo.

Jusqu’où ira cette drôle de spirale infernale ? Leçons à vivre et à suivre grâce à cette pièce. « Les enfants d’aujourd’hui » est d’après l’auteur une œuvre dans laquelle certains lecteurs et lectrices se regarderont comme dans un miroir. La cérémonie de dédicace est prévue le jeudi, 14 avril prochain à Yaoundé.

Source: cameroon-tribune.cm