« Je suis là », c’est le nom de baptême du nouvel album de douze titres que vient de mettre sur le marché discographique la Reine du « Ben-skin » qui séjourne au bercail depuis la fin d’année 2022.
Un régal pour les oreilles ! Initialement constitué de huit chansons avec le titre phare « La fille du greffier », Marole a voulu davantage enrichir son nouvel opus avec d’autres titres qu’elle y a ajoutés pour en faire douze (12) titres. « Je suis là » est ainsi le huitième album de l’artiste. Le premier « Any Man For Down » sort en 1993 sous le label Kamora Production du très regretté Isidore Modjo, puis « Ben skin for down » la même année. En 1995, troisième album sous le titre « Bat-Goup ». 2002, quatrième album sous le titre « Nou Lac Nyam ». Le nouvel album est également disponible sur plus de 350 plateformes numériques à travers le monde depuis le 19 décembre 2022, sous le label « MTWorld Prod », sa propre maison de production. Dans ce travail de titan, elle aura bénéficié des arrangements d’autres artistes de renom tels Mewey, Aladji Touré, Andy Jemea, Ngantcha Tchamba Steve, et Bertrand Eba qui sont les cinq arrangeurs de l’album « Je suis là ». En 2007 Marole Tchamba met sur pied sa propre maison de Production sous le Label « MT Finance Production ». De cette maison de production sortent des « Etincelles » en 2008, puis en 2011 sixième album intitulé « Précieuse ».
De Nkongsamba au bout du monde
En 2014, c’est le septième album sous le titre « Béatitude ». Novembre 2021, elle met un single sur le marché : « Laisse-moi t’aimer ». A ce jour elle dispose déjà de 39 clips sur YouTube et plusieurs autres plateformes numériques. Des déploiements tous azimuts qui confirment son emprise planétaire. Marole Tchamba, artiste-interprète, auteur compositeur d’origine camerounaise, chanteuse internationale depuis 19 ans, est née dans la ville de Nkongsamba dans le Littoral Cameroun un 19 septembre 1980. Issue d’une fratrie de cinq enfants dont elle est la benjamine, elle est orpheline de père dès sa naissance, tandis sa génitrice décède une dizaine d’années après, notamment en Avril 2010. Déjà à l’école primaire, elle est championne des ballets. De même, elle se prête ses talents d’animatrice aux jeux de théâtre lors des prestations de kermesses. A ses débuts en 1993 alors qu’elle fait encore la classe de troisième, elle intègre le Club Musique de son établissement, tient des concerts scolaires, prête sa voix dans des chansons, spots et documentaires. C’est le début d’une carrière professionnelle pour Marole Tchamba, qui est désormais sollicitée partout où on a besoin d’une belle voix féminine. Son rythme de prédilection est déjà décelé : le « Ben skin », et ça lui va plutôt bien.
Artiste planétaire et pluridimensionnelle
Très tôt, la jeune femme pétillante est mordue par la musique et les spectacles live. Grace à son talent et ses œuvres musicales, elle a déjà presté à la présidence de la République camerounaise, parcouru les quatre (4) continents que sont l’Afrique, l’Asie, l’Europe et l’Amérique. Depuis huit (8) ans, Marole Tchamba vivait aux Etats-Unis d’Amérique, dans l’Etat de Californie, ville de San Francisco. A ce jour Marole Tchamba cumule plusieurs distinctions tant au Cameroun qu’à l’international. En 2014 elle est nominée aux « Afrimma » dans la catégorie meilleure artiste de l’Afrique à Abuja au Nigéria. En 2016 elle est faite « Chevalier Nationale de l’Ordre de la Valeur » par l’Etat du Cameroun. Elle a la chance de partager les scènes avec les artistes de renommée internationale tels Manu Dibango, Papa Wemba, Jacob Desvarieux tous de regretté mémoire, Monique Seka, Meiwey, Henry Dikongue pour ne citer que ces sommités de la musique africaine. Plusieurs fois Canal d’Or en 2005, 2011 et 2015 respectivement dans les catégories Meilleure artiste du Folklore, Artiste féminine de l’année, groupe d’expression traditionnelle de l’année. Courant 2005, Prix Titan Club à Paris ; 2008, Prix de l’Excellence Africaine ; 2009, Ambassadrice de la chanson camerounaise au Fespam organisé par le ministère camerounaise des arts et de la culture. Au cours de la même année 2009, elle reçoit une Attestation de participation au Festival Medumba ; 2010, Prix du Jet Privé (Paris-Cameroun) de la Crtv ; 2014 Prix Balafon Awards Music dans la catégorie Meilleure artiste de la Région de l’Ouest, entre autres.
Hommage aux disparus
Avec plusieurs cordes à son art, Marole Tchamba est par ailleurs artiste-chorégraphe ayant formé neuf (9) générations de danseuses ; Artiste-comédienne de cinéma ayant joué dans un long métrage africain intitulé « La Déchirure 2 » ; styliste-modéliste, elle conçoit et dessine ellemême ses tenues de scène. Après avoir été éditeur et producteur de ses propres œuvres musicales, Marole Tchamba est en passe de devenir également auteur et éditrice d’œuvres littéraires dans la mesure où elle travaille en ce moment sur un ouvrage qui rendra hommage à certaines figures de l’histoire de la musique et du monde de la communication au Cameroun.