Qui s’est attaqué à Caddy Marlene Patience Emvoutou Aka’a ? Impossible d’avoir une réponse précise à la lecture d’un post au vitriol publié lundi 19 septembre 2016 par cette dernière sur son nouveau et authentique profil Facebook .
Mais, cette jeune dame au caractère bien trempé et qui ambitionnait présider aux destinées de la Fédération Camerounaise de Football montre explicitement à travers ses écrits qu’elle est très en colère, agacée par ces autres femmes qui lui rappellent sans cesse qu’elle a été locataire à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Elle est aussi remontée contre le réseau social Facebook qui donne la possibilité de mélanger torches et serviettes. Elle souhaite donc la création d’un réseau social qui permettra de séparer le bon grain de l’ivraie.
Voici le post de Patience Marlène Emvoutou qui fait jaser:
"Beaucoup jugent ...
Très peu savent ...
Les vrais se taisent ...
Les jaloux bavent !
Simon de Brignicourt disait: "les talents attirent la jalousie comme l’aimant attire le fer ". Chez les femmes ce qui peut être perçu comme de la jalousie peut être simplement de la rivalité. Mais pour être rivales, les femmes doivent disposer des mêmes armes. Je suis la première femme de moins de 40 ans au Cameroun à avoir bénéficié d’une médiatisation tous azimuts, grâce à ma position de Directrice générale d’Aspire Football Dreams et puis de candidate à la présidence de la FECAFOOT. Des femmes qui souffrent de l’anonymat sont bien conscientes des retombées médiatiques dont elles peuvent bénéficier en devenant mes rivales. Mais, moi, j’aimerai bien savoir à quel niveau cette rivalité serait-elle possible ?
Cette expérience me prouve simplement que je suis très exigeante envers moi même. Pendant que certaines se contentent d’un BEPC douteux, moi, je veux l’agrégation. Au même moment, d’autres pensent que coucher avec Samuel Eto’o c’est le Graal alors que moi, j’ai dit non à celui qui payait Samuel Eto’o.
Une villageoise sort de sa brousse vient apprendre à brosser ses dents avec mon nom. Rêver les yeux ouverts c’est fou. Chacun a sa vie et son destin. Juste marre de la pseudo égalité qu’offre Facebook. Vivement un réseau social qui permettra de séparer les gens. Je regrette cette époque où nos parents construisaient des clôtures très hautes pour nous protéger des regards des jaloux. Les autres, les commentateurs de vie. Ceux qui savent tout sur tout le monde. Après avoir dit que j’ai fait la prison, sortez un peu des informations crédibles. Ma vie n’a jamais été à votre portée, car, depuis mon enfance, on m’a enseigné à ne pas trainer n’importe où et avec n’importe qui."