‘Mon père,mon oncle et ses amis m’ont violé parce que je suis lesbienne’

Pleure Larme Femme Image Depuis lors, elle ne cesse de vivre avec cette lourde peine

Thu, 2 Aug 2018 Source: www.camerounweb.com

J’avais encore 15 ans lorsque mon père sans scrupule est entré dans ma chambre pour me violer. Je n’ai jamais imaginé qu’un père pouvait faire une chose aussi cruelle à son enfant.

Je l’aimais et le respectais tellement. Mais depuis cet incident je n’aurais plus le courage de dire avec fierté qu’il est mon père.

Il m’a dit ‘ma fille, je déteste ce que tu fais et aujourd’hui je vais te prouver que tu n’es pas un homme, mais une femme.’ Je savais ce qu’il sous-entendait, car mon père détestait le fait que j’étais lesbienne. Il était homophobe.

D’un air terrifiant, il s’est approché de moi et s’est mis à se déshabiller. Il a enlevé ses chaussures puis son caleçon. Et d’un air plus terrifiant, il m’a ordonné d’enlever mes vêtements. Il a même ajouté que si j’osais en parler, il dira que c’est moi qui l’ai séduit.

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J’ai essayé de parler avec lui et le convaincre de l’acte affreux qu’il voulait commettre, mais il n’a rien voulu entendre et m’a même giflé parce que j’essayer de me défendre. J’étais tellement jeune que je ne pouvais pas riposter contre lui. J’avais tellement peur que je ne pouvais même pas crier.

Impuissant, il a enlevé mes vêtements et m’a ensuite poussé sur le lit. Et là, il a commis l’irréparable. Je n’oublierais jamais ce jour et je ne cesserais jamais de me blâmer.

À chaque fois que je ferme les yeux, ceci revient en moi comme un film. Comment mon père a abusé de moi sexuellement. Comment il a ignoré mes pleures et mes supplications.

Quand il a fini sa besogne, il est sorti de la maison. Je n’ai pas cessé de pleurer, car la douleur était à la fois intérieure et extérieure.

Un peu plus tard dans la journée alors que je m'étais calmé, mon oncle est venu à la maison avec ses amis. Et ils m'ont aussi violé.

Ils ont dit qu'il venait pour voir mon père, quand j'ai dit qu'il n'était pas là. Ils ne sont pas partis de suite et personnellement je ne sais pas ce qu'ils cherchaient exactement.

Je leur ai alors laissé au salon et je me suis dirigée dans la salle de bain pour me doucher. Quelques minutes plus tard, mon oncle sans avoir même pris la peine de cogner a fait apparition dans ma chambre.

Moi, complètement nue était toute surprise de le voir là. Et au lieu de s'excuser et sortir, il est par contre venue me donner une tape sur la fesse et a chuchoté dans mon oreille qu’il me désirait. J'ai commencé à pleurer à chaude larme parce que je savais que mon oncle, aussi voulait me violer.

J'ai essayé de crier cette fois-ci, mais ses amis étaient aussi pervers que lui.

Ils étaient plus âgés et plus forts. Moi, toute seule contre eux ce n'était pas possible. Pendant que mon oncle me violait, il y'a un de ses amis qui me tenait les bras forts pour que je ne m'échappe et il y'a un autre qui allait voir si personne ne venait.

Quand mon oncle a fini d'abuser de moi, ses amis ont suivi 'le pas de danse'.

Je me sentais sale et inutile. J'étais tellement faible que je ne pouvais même plus pleurer. J'aurais préféré qu'ils me tuent au lieu de me faire subir autant d'humiliation.

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Le même jour dans la nuit, suis allée chez mon voisin et je lui ai tout raconté. C'est lui qui m'a conduit à la police pour faire une déposition puis m'a emmené à l'hôpital.

Mon oncle et ses amis ont été arrêtés, mais pas mon père et je ne comprends toujours pas pourquoi. Je me demande toujours pourquoi il est toujours libre.

Je suis devenue la mauvaise fille de la famille. J'ai été rejetée par les miens et personne ne veut plus avoir affaire à moi. Ils disent tous que je veux nuire à mon père et que je le déteste parce qu'il a quitté ma mère.

Je me suis éloignée de tous et j'ai refait ma vie. Mais ce viol restera toujours gravé en moi. Je me suis toujours dit qu'ils auraient dû tout simplement me tuer.

Le pire c’est lorsque je dois entamer une nouvelle relation, je dois toujours expliquer à mes copines pourquoi je ne suis plus vierge. Et là le cauchemar refait toujours surface.

Source: www.camerounweb.com