Culture

Actualités

Sport

Business

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Nécrologie : la fille de Manu Dibango est décédée

Georgia Dibango est décédée

Fri, 24 Feb 2023 Source: www.camerounweb.com

Vendredi noir pour la famille de Manu Dibango. Après la mort de son père qui a déchiré le cœur de tout le monde entier, c’est maintenant celle de la fille qui laisse bouche béante. La mort a encore frappé dans la maison.

Georgia Dibango est décédée. C’est la fille ainée de la légende camerounaise Manu Dibango. La triste information a été publiée sur la page Facebook de l’auteur du titre à grand succès Soul Makossa.

« Georgia Dibango vient de nous quitter pour aller rejoindre son papa Manu Dibango (…) » pouvait-on lire.

En l’état actuel des choses, on ne sait pas encore quelle est la cause du décès de Georgia Dibango que les membres de la famille voyaient bien rester avec eux pendant un long moment encore. Le destin en a décidé autrement.

Son père Manu Dibango, surnommé Papa Groove, était un saxophoniste et chanteur de world jazz né le 12 décembre 1933 à Douala et mort le 24 mars 2020 à Melun en France des suites de la covid-19, six jours après son hospitalisation. Il a été Inhumé le 27 mars 2020 dans le cimetière du Père-Lachaise (44e division).

Musicien extraordinairement polyvalent et de classe mondiale, Manu Dibango a joué presque tous les styles de musique : soul, reggae, jazz, spiritualité, blues, électro.

Il était réputé pour ses talents phénoménaux en saxophone et vibraphone. Initialement formé au piano classique, il avait développé un style musical mêlant jazz, funk et musique traditionnelle camerounaise et était surtout connu pour son triomphant single afrobeat, Soul Makossa.

Il est né de parents protestants. Michel Manfred N'Djoké Dibango son père était un fonctionnaire issu de l'ethnie Yabassi et sa mère était une couturière à la maison, issue de l'ethnie Douala.

C'est dans la chorale de l’église protestante, où sa mère était partiellement professeure, qu'il a été initié au chant. Il y allait tous les soirs également pour l'enseignement religieux, ou Nkouaida.

Le gramophone parental lui fait découvrir la musique française, américaine et cubaine. Son amour pour la musique commença à naitre peu à peu, ce qui lui aurait permis de vite apprendre.

Source: www.camerounweb.com