Dans ce monde où les projets album sont de plus en plus rares, ainsi que les showcase personnalisés. Il existe des artistes qui gardent encore les principes de base en ce qui concerne une carrière d’artiste.
C’est le cas du groupe Freshstyle, duo formé de Yoti et de EDS, qui nous a offert le 06 octobre dernier dans la ville de Douala tout d’abord à 14h au restaurant des champs une conférence de presse et puis à 22h au Facebook Snack-bar un showcase avec pour objectif de nous faire découvrir leur projet «Follow me » portant 14 pistes.
Dans le but de mieux les connaitre, découvrir le contenu de cet album, mais aussi de partager leur expérience et motivation nous leur avons fait cette interview.
Salut les gars, la forme ?
Yes bro cava j’espère que vous aussi
Yep cava, dites-nous loin du Pressbook, dites en peu c’est quoi le crew FRESHSTYLE ?
FRESH STYLE est un groupe Camerounais de musique urbaine, qui réussit à allier un peu de Benskin et tous les rythmes que compte la musique urbaine (Rap, RnB, Afro et même reggae), nous venons de mettre sur le marché un album intitulé « Follow me » de 13 titres avec un bonus, à chacun de ces titres on essaie de mettre en avant une sujet qui concerne notre société, la société Camerounaise, ceci en l’éduquant tout en la divertissant. Nous avons cette faculté là que l’on réussit à le faire sans être pervers.
Ayaaaaa !!! parlant de perversité, que pensez-vous des artistes qui s’inscrivent dans cette logique-là ?
En fait, chaque artiste a son concept, nous n’allons pas tirer sur eux, ils font leur buzz avec tant mieux, je salut leur courage toutefois nous avons notre voie, nos choix artistiques et c’est ce que nous suivons, nous trouvons que ce que nous offrons est plus important que le buzz.
Donc nous pouvons dire que vous ne cherchez pas le buzz !!
Nous travaillons et développons si le buzz vient ok, mais la logique pour nous c’est le travail et le message et attendant le buzz.
Sinon, on sait que l’album a été baptisé « Follow me », c’est quoi les thèmes contenus dans cet album, et le message derrière ?
Le message il est simple, « follow me », comme pour dire suivez nous dans ce monde sage, car notre musique se veut d’être éducationnelle. On parle à tout le monde, on éduque les amoureux, les enfants et les vieux en passant par les jeunes, aussi on représente d’où l’on vient. Vous avez un titre comme « Douala c’est mo » qui parle de Douala, mais en réalité c’est du Cameroun, chacun doit-être fier de sa localité, Donc il n’y a pas de raison de fuir le pays à chaque fois vu qu’il fait aussi bon vivre ici. Surtout dans cet album nous restons très jeunes dans ce que l’on offre, avec des idées nouvelles histoire d’être proche de cette jeunesse-là qui sont nos premiers auditeurs.
Ok cool, alors dites-nous, car nous savons hein !!! que vous êtes des gars de Yaoundé, mais depuis là, nous avons comme l’impression que vous êtes plus à Douala actuellement, c’est quoi votre base ?
La base c’est, mais nous sommes dans des navettes, nous sommes là où le devoir nous appelle, aujourd’hui c’est Yaoundé, demain c’est Douala et puis y’a que 45 minutes entre ces deux villes là donc appelez nous, si c’est important et nécessaire nous seront là.
L’on le sait, vous êtes tous deux médecins, l’album vient de paraitre, il peut exploser et vous risquez être fortement demandé ; comment allez-vous gérer vos timings en cas de spectacle, allez-vous mettre une pose à l’hôpital?
Non, pas besoin de mettre une pose, nous savons dans quoi nous nous engageons, le secret c’est l’organisation, et nous savons que c’est très possible de le faire.
Yo EDS depuis c’est YOTI qui parle toi dis-nous que penses-tu de l’univers de la culture urbaine actuellement au Cameroun ?
Lol, lui c’est moi la pensée est unique et partagée, bref pour ma part c’est un milieu en plein essor et à tous les niveaux, beat, son, vidéo. Je pense que ça évolue vraiment et c’est à ce niveau-là que l’on se situe, on vient concurrencer le Cameroun et challenger l’Afrique et bientôt le reste du monde.
Quelles sont les armes que vous allez utiliser ? Que ce soit sur le plan artistique ou encore financier ?
Les armes c’est l’utilisation de la force en ressource humaine actuelle, ce qui n’existait pas autre fois. Aujourd’hui au Cameroun on a de plus en plus de jeunes entrepreneurs, et vraiment se sont des jeunes qui y vont à fond. A côté on a notre structure SESSUA Entertainment, qui nous apporte le support financier nécessaire pour que les choses se fassent dans les règles.
Dis-nous toi qui es un chanteur, ton choix entre LOCKO et Mr Leo?
FreshStyle : actuellement se sont nos chouchous, je suis beaucoup plus chanteur que autre choses certes, beaucoup trouverons que j’ai une belle voix et d’autre pas, mais moi je souhaite avoir le niveau de l’un d’eux car ils sont tous très bons.
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