Désaccords entre artistes camerounaises
Les récentes tensions entre les rappeuses camerounaises Askia et Tilla Tafari, liées à un événement à la piscine Zara, soulignent un manque de solidarité préoccupant au sein des artistes féminines, entravant le progrès de l'industrie musicale.
Askia, rémunérée pour sa prestation, a refusé l'offre gratuite de Tilla pour participer à l'événement. Leur désaccord a mis en lumière un différend plus ancien non résolu, reflétant une tendance générale de conflits non constructifs au sein de l'industrie.
Cette querelle, loin d'être un incident isolé, s'inscrit dans une série de différends locaux qui sapent la reconnaissance internationale de l'industrie musicale anglophone au Cameroun. Les querelles publiques entravent non seulement les collaborations, mais elles soulignent également un manque d'unité nécessaire à la croissance de l'industrie.
Alors que moins de 10 rappeuses anglophones connaissent le succès au Cameroun, il est préoccupant de voir des conflits internes les empêcher de se soutenir mutuellement. Cet éclatement de l'unité s'étend également aux artistes masculins, compromettant davantage la collaboration.
Contrairement aux normes internationales de professionnalisme, les artistes camerounais semblent empêtrés dans des querelles futiles, rendant difficile le soutien authentique des fans. L'incident entre Askia et Tilla soulève la question de savoir si de tels différends publics sont nécessaires pour une industrie en quête de croissance au Cameroun.
Le manque persistant de collaboration entre les artistes camerounais, malgré la modestie de leur industrie, soulève des questions sur leur compréhension du monde du spectacle par rapport à leurs sentiments personnels. L'annulation d'un spectacle pour des désaccords personnels remet en question le professionnalisme des artistes et entrave le progrès collectif de l'industrie musicale.
