C’est Noël partout. L’occasion pour tous et toutes de souhaiter une joyeuse célébration aux voisins, membres de la famille, amis, proches, etc.
Miss Cameroun Audrey Nabila Monkam n’a pas oublié les siens. Au contraire, elle a laissé un message chaleureux sur sa page Facebook dimanche le 25 décembre 2022.
« C'est la saison à partager. C'est la saison de l'amour. C'est la saison pour rendre joyeux. C'est cette période de l'année », commence-t-elle.
« Que cette célébration de la naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ réjouisse et remplisse vos cœurs d'une joie et d'un accomplissement accablants comme jamais auparavant ».
Pour terminer, Miss Cameroun 2020 Audrey Nabila Monkam ajoute : « Un très joyeux Noël et une bonne année à vous et aux vôtres ».
Julia Samantha (Miss Cameroun 2022) s’est aussi exprimé il y a quelques heures mais pas pour souhaiter quoi que ce soit.
« J'ai traversé un épisode dépressif parce qu’entre une nouvelle vie, ce que cela impose, un nouveau train de vie, des responsabilités, des attentes du peuple camerounais, les attentes du Comica, mes propres attentes, mes convictions et tout.
C'était difficile de trouver l'équilibre, je ne savais pas qui satisfaire, en voulant satisfaire le public, vous perdez un peu de vous, en voulant vous satisfaire, vous perdez un peu du public.
Donc je n'arrivais pas à trouver l'équilibre. Les gens avaient une appréhension de ce que c'est qu’être miss.
On se dit qu’en étant miss, tu as non seulement tout à ta disposition, tu as un styliste, tu as un maquilleur, tu as des conseillers vestimentaires, les gens pensent que tu ne manques de rien, pourtant ce n’est pas ça.
Je peux vous assurer qu'au début, j'étais pratiquement toute seule. Le comité m'accompagnait en ce qui concerne la réalisation du projet et tout mais ce n'est un secret pour personne donc tous les comités récemment comme le comité Miss Côte d'Ivoire l'a affirmé, on ne s'occupe pas du stylisme de la miss.
Donc faire face à des personnes qui critiquent sans cesse votre style sans savoir qu'au quotidien vous n'arrivez même pas à acheter une tenue, parce que je n'avais pas de source de revenus au quotidien.
Je n'ai pas des parents qui s'occupent de moi, j'ai à ma charge ma mère, parce que je m'occupe de ma mère, je m'occupe de ses besoins, je m'occupe de ma petite sœur.
Donc j'avais déjà beaucoup de charges et devoir encore réfléchir... devoir encore et toujours essayer de trouver les moyens d'avoir des vêtements de haute couture pour impressionner les gens, de satisfaire les regards du public, ce n’était pas évident.
Donc je subissais beaucoup de critiques. Donc on ne savait pas en fait. Donc les gens n'avaient pas une idée de ce qui se passait derrière et je ne pouvais pas encore parler, je ne pouvais pas m'exprimer ».