Après son album YAYATO, Ouilfreed Meyou semble insatiable musicalement car il vient tout juste de nous livrer un nouveau single, Na Popo Ndolo, qui tourne plutôt bien ces jours.
Lauréat du concours Stars Africa Sound, où il a représenté valablement le Cameroun, Ouilfreed ne se donne aucun instant pour se reposer. L’homme nous dit vouloir enchainer d’autres projets encore…
Vous êtes de plus en plus régulier au pays, certainement pas mal de projets s’y peaufinent ?
Oui, je l’avoue, je suis très régulier au Cameroun ; je suis actuellement au pays pour mon tout nouveau projet Na popo ndolo, qui est un remix de la première version qu’on retrouve dans mon album YAYATO. J’ai pu réaliser la vidéo sur place et elle est déjà diffusée sur pas mal de chaines ici. Il y a également le projet Stars Africa Sound qui est parrainé par Youssoupha et avec pour partenaire Orange, Africa N°1, Believe, Deezer Zimbalam et autres…
Parlez-nous de ce single, Na Popo Ndolo ?
Na popo ndolo (c’est le vrai amour) j’en ai fait un remix parce que je voulais y ajouter des ingrédients makossa ; j’avoue que c’est sur un simple coup de tête que me suis lancé dessus, mais il a été très positif comme projet et il est plus dansant. J’ai eu le plaisir de travailler avec Adah Akendji sur le vidéogramme et tout s’est bien passé.
Le single est-il officiellement dans les bacs ? Où le retrouver ?
Tout comme l’album Yayato, ce single est en téléchargement sur internet notamment sur Deezer.
Parlons à présent de Stars Africa Sound, le concours international de musique où vous avez représenté le Cameroun…
C’était un concours dont les votes se faisaient sur internet. Les internautes avaient la possibilité d’y voter le représentant de leur pays, et nous étions près d’une dizaine de camerounais. Finalement j’ai été retenu pour porter le drapeau du pays et nous sommes dix lauréats (Nigéria, Bénin, Gabin, Mauritanie etc) qui figurons dans la compilation de ce grand concours.
Et quelles en sont les retombées ?
Déjà la visibilité à travers les circuits de Orange (la mise en vente du projet dans toutes les agences en Afrique)…
Ils n’ont pas prévu de tournées ?
Personnellement je m’attends à quelque chose de ce genre, car ce serait bien pour nous qui sommes en quête d’autres publics. Mais c’est à Orange de décider car avec Believe, ce sont eux qui sont en charge de la communication.
Est-ce que vous avez reçu des sous aussi ?
Vous savez, nous les aurons mais en termes de droits d’auteurs.
Youssoupha est parrain du projet ; comment Ouilfreed a-t-il capitalisé cette rencontre ?
Honnêtement nous n’avons pas échangé, mais il a écouté nos musiques et il a été satisfait ; c’est déjà ça, le reste suivra.
Ouilfreed a fait le choix de revenir au pays et travailler avec des jeunes qui font leurs preuves…
C’est exactement ce que je fais ; je leur fais confiance et je trouve ce qu’ils font, très bien. Ce sont des génies. Je n’hésiterai pas à compter sur eux une nouvelle fois ; d’ailleurs j’ai un projet de vidéogramme sur Paris très bientôt, et c’est un réalisateur camerounais que je ferai voyager pour le faire. Les sites sont déjà localisés et tout se fera en été.
A quand les spectacles de Ouilfreed au pays ?
Disons qu’il y a quelques dates, mais je suis mal placé pour vous en dire plus car les organisateurs le feront le moment venu.
Vos contacts, pour ceux qui voudront un entretien avec vous ?
Le mail c’est ouilfreed.meyou@gmail.com
Des collaborations en vue ? Avec les jeunes locaux ?
J’en ai repéré quelques-uns mais je tairai les noms pour ne pas faire de frustrés ; sinon, j’avais amorcé les démarches pour une collaboration avec un jeune d’ici, sauf qu’il a répondu tardivement. J’aime les collaborations, malheureusement ici on en fait moins, c’est dommage. J’aimerais en faire davantage.