Pascal Pierre Bengono lance sa propre société

Près de deux mois après sa brutale séparation d’avec la société Torpedo productions, Pascal Pierre Bengono Ndobo rebondit. L’animateur et spécialiste du monde du show-business se met à son propre compte. Il a annoncé jeudi sur son compte Facebook la mise sur pied de «Papi Prod», la société de production qu’il a créée.

Sous les photos de documents délivrés par la direction des impôts du ministère des Finances du Cameroun, le premier présentateur d’une émission de hit-parade dans son pays écrit: «Drinnng !!!!! J’ai longtemps hésité, j’ai pris du temps pour structurer l’idée que je me donnais d’une boîte de production capable de porter haut et durablement nos valeurs culturelles. Réaffirmer l’idée selon laquelle le Cameroun peut et doit compter dans cette sphère professionnelle en Afrique et dans le monde. Après 23 ans d’expérience et d’apprentissage tant sur le plan académique (Université de Paris 12 Créteil) qu’en entreprises et terrain, je vous présente le «gros bébé» de ma retraite: ma société de production est là: Papi Prod avec laquelle il va falloir désormais compter (télévision, cinéma, communication, spectacle, événementiel)». «Papi Prod» aura son siège à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Il est localisé au quartier huppé et résidentiel Bastos.

Il y a bientôt deux mois, Pascal Pierre Bengono Ndobo quittait malgré lui la structure Torpedo productions, domiciliée à Paris, en France. Ses responsables le congédiaient notamment pour tribalisme au lendemain de l’organisation quelque peu foireuse du concert Ekang Fang Beti le 10 juillet 2016 à l’Olympia.

«La Société Torpedo Productions ne souhaite en aucun cas, pouvoir être assimilée de près ou de loin à un personnage dont le caractère et le fonctionnement de vie privé et professionnel sont en tout contraires à ses valeurs. Les personnes qui condensent les défauts ostentatoires de vanité, d’orgueil, de supériorité, de flagornerie, de mensonge, de ruse, de lâcheté, d’usurpation du travail d’autrui, de profiteur, de manque de courage, et de tribalisme ne sont pas les bienvenus chez nous», expliquait le 31 juillet 2016 et très outré, son directeur, Bertrand Torpedo.