Vous avez un concert le 18 août prochain au Palais des Sports pour présenter ce maxi single. Pensez-vous faire un carton plein ?
C’est une histoire de stratégie. Le plus important, c’est ce que nous proposons au public. Nous voulons ramener le public vers nous dans la mesure où nous valorisons la musique camerounaise. C’est un concert qui concerne toute la culture parce que plusieurs autres artistes tous rythmes confondus et de différentes générations seront invités. Chacun y trouvera son compte de toutes les façons. Nous avons le soutien du grand frère Samuel Eto’o. C’est une surprise pour moi puisqu’il a réalisé une vidéo dans laquelle, il a promis être là. Tous, nous allons célébrer la culture camerounaise à ce show.
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Vous êtes tout le temps en tournée. Comment gérez-vous votre carrière musicale et vos études ?
Bien qu’ayant arrêté mes études, je continue d’apprendre et d’étudier d’une autre manière. Faire des études de manière normale est un peu compliqué pour moi. Les activités autour de cette carrière que l’on a pu construire avec tous les Camerounais qui m’ont soutenu me prennent plus de temps. C’était un peu difficile d’aller à l’école de lundi à samedi et de prétendre faire de la musique. Ceci même quand on est un bon élève comme ça été mon cas. Je veux faire comprendre aux jeunes qu’il faut se donner des objectifs, cultiver tous les moyens pour les atteindre. J’ai choisi la musique et je suis objectif dans ce que je fais.
Vous avez intégré le label Universal Music Africa depuis 2017, qu’est-ce que cela vous a apporté ?
J’ai acquis beaucoup d’expérience depuis lors. Les maisons de disque restent de grosses machines et celle-là est la plus grande au monde. Avec elle, j’ai appris comment fonctionner en tant qu’artiste parce qu’il faut savoir gérer une vie d’artiste normal et une carrière musicale. En tant que jeune, ce n’est pas facile de canaliser la vie d’artiste. C’est une expérience de ce qui se passe sous d’autres cieux.
C’est comme avec ma désignation comme le phénomène du rap africain par Trace Tv qui m’amène à penser que je ne suis pas encore arrivé. Ça ne me donne pas la grosse tête. Si les autres le pensent, c’est juste des incompréhensions. Avec du succès ou pas on peut devenir versatile. Ce qui me préoccupe, c’est de continuer à travailler, même si la mayonnaise commence à prendre, on ne va pas se prendre la tête.
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Quid de vos projets…
Nous avons beaucoup d’activités en vue. Mais nous allons nous concentrer sur la sortie de l’album en début 2019. Nous avons une tournée européenne en vue. Mais avant cela, nous aurons une tournée africaine au Congo, Gabon.