Music Festival in support of Army
De nombreux artistes ont donné de leur voix dimanche dernier à l’esplanade du Musée national au cours d’un concert de soutien aux forces de défense au front.
C’est par milliers que les populations de Yaoundé ont assisté au concert géant et gratuit dimanche dernier à l’esplanade du Musée national. De tous les âges, le public n’a pas voulu louper le show donné à l’occasion de la fête de la musique par plus d’une centaine d’artistes venus des dix régions du Cameroun.
Un élan de patriotisme fortement marqué par des petits drapeaux tricolores tenus par tous. Du makossa au bikutsi en passant par le gospel ou la musique urbaine, avec aux manettes l’Orchestre régional du Littoral, les musiciens ont fait chorus contre les exactions de la secte islamiste Boko Haram au Cameroun.
« Stop à Boko Haram » pouvait-on lire en toile de fond sur un poster géant affiché derrière le grand podium. Ici et là, on a entendu les musiciens dire au public: « N’ayez pas peur, n’ayez pas honte de donner ce que vous avez. C’est la manière de donner qui compte. Soyez fiers d’être Camerounais ».
Et c’est la main au cœur et à la poche que les uns et les autres sont allés déposer leurs dons dans les urnes. C’était en présence du chef d’orchestre, Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture (Minac), de Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale et de nombreux autres invités.
Pour la 34e édition de la Fête de la musique au Cameroun, les artistes camerounais ont tenu le public en haleine pendant plus de douze heures. Comme pour non seulement soutenir les efforts de nos forces de défense au front mais aussi pour apporter leur contribution à l’effort de guerre.
Pour ce grand show, le Minac a mis à leur disposition le nouveau matériel de sonorisation offert par le président Paul Biya en 2014. D’une même voix, ils ont témoigné leur soutien aux forces de défense qui bataillent bec et ongle au quotidien dans la région de l’Extrême-Nord pour préserver la paix et l’intégrité du Cameroun.
De Nicole Mara, à Henri Njoh ou le général Ama Pierrot, en passant par Ai-jo Mamadou, chacun s’est retrouvé dans les différentes prestations patriotiques. Une initiative fort appréciée par les spectateurs.
« C’était beau et encourageant. On a vu les jeunes et les moins jeunes danser, applaudir voire crier à tue-tête comme pour encourager nos frères qui se sacrifient pour maintenir la paix dans notre pays », a confié Jean François Mbida, spectateur.
Et le Minac a promis un autre grand concert au mois de décembre prochain avec les artistes de renom non sans avoir à remercier les artistes et le public venu nombreux communier avec les musiciens pour les forces de défense.
