Pour avoir soutenu le Cameroun, Camille Makosso subit la colère de ses frères Ivoiriens

• Il a effectué le voyage jusqu’au Cameroun pour supporter les Lions Indomptables

• Il n’avait pas voyagé lorsque les Eléphants de Côte d’Ivoire jouaient

• Les Ivoiriens ont débuté une campagne de boycott

Durant les querelles entre les Camerounais et les Ivoiriens, Camille Makosso avait fait un direct dans lequel il demandait aux deux pays de faire la paix. Durant ce même direct, il a promis venir au Cameroun soutenir les Lions Indomptables lors du match qui les opposait à la Gambie. Promesse qu’il a tenue.

Cependant, il s’est attiré la colère de ses frères Ivoiriens qui déploraient le fait qu’il ne c’était pas déplacé lorsque les Eléphants jouaient mais l’a fait pour le Cameroun. Un de ses confrères bloggeur a d’ailleurs fait un direct dans lequel il disait à Makosso qu’il n’est pas Ivoirien et que même son nom ne se retrouve nulle part en Côte d’Ivoire, dans aucune tribu.

Bien que le conflit entre Ivoiriens Camerounais qui a explosé sur les réseaux sociaux s’est un peu calmé, les ivoiriens ne soutiennent toujours pas les camerounais pour la suite de la CAN 2021. Ils ne comprennent donc pas pourquoi Camille Makosso s’entête à les soutenir au point de faire le voyage pour eux. Ils ont donc organisé une campagne de boycott de ce dernier et dès lors, il perd peu à peu les abonnés sur sa page Facebook car l’ordre à était donné par certains sur les pages communautaires ivoiriennes. Dans un direct, Camille Makosso avait pourtant expliqué son geste.

« Je refuse la haine, je veux la paix », avait-il déclaré. Il explique ensuite qu’il a été marqué par la solidarité des camerounais lors des échanges violents et qu’il a un profond respect pour cette nation. Il pensait que ce voyage allait apaiser les tensions entre les deux camps et aussi, il voulait rencontrer Samuel Eto’o.

Visiblement, les Ivoiriens ont jugé ses justifications irrecevables. Néanmoins, les camerounais essayent tant bien que mal de le soutenir mais, le plus important pour lui serait d’avoir le pardon de ses frères ivoiriens. Un conflit qui, à la base était des simples taquineries a pris une tournure que personne ne pouvait imaginer.