Qui est Prince Nico Mbarga?

Prince Nico Mbarga Artiste Camerounais Artiste Musicien de père Camerounais, du Sud, et d'une mère Nigériane, de Cross River.

Sun, 14 Oct 2018 Source: Investigation N° 101

Tout petit, fuyant la guerre du Biafra, sa famille s’installe au Cameroun. Très jeune Nicolas est épris de musique, il commence par jouer du xylophone, il intègre le groupe Melody Orchestra ou il s’initie à la batterie et à la guitare.

Il quitte cet orchestre et forme son propre band, les “Rocafill Jazz”, avec une forte représentation camerounaise. Il s’inspire High-Life du Ghana et nigérian mixé à la rumba congolaise et s’exprime en pidgin, un argot qui se parle dans les pays anglo-saxons africains.

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En 1976, sort “Sweet Mother”, vendu entre 13 à 30millions d’albums, l’un plus grands succès discographique de cette époque. S’en suivent des tournées dans tout le monde entier, au cours d’une partie celles-là au Libéria, il crée un incident diplomatique quand répondant à une question d’un journaliste sur sa nationalité, il dit “Je suis 70% camerounais et 30% nigérian”, l’ambassadeur nigérian dû lui retirer son passeport nigérian.

Et le Président Ahmadou Ahidjo dépêcha son ministre de la culture pour régler cet incident avec ses homologues libériens et nigérian. Mais rentré au Nigeria, Prince Nico, propriétaire d’hôtels fut exonéré d’impôts. Commença alors la descente aux enfers, il dut s’exiler en Angleterre pendant quelques instants et s’est même résolu à laisser tomber la musique, ce qui lui valut un hommage de la part de Eboa Lotin, qui dans une chanson hommage, reconnaissait la valeur, le talent et l’envergure qu’il avait pris dans tous les dancefloor de la capitale, ou on écoutait.

Et à la fin de cette chanson Eboa lui demandait de revenir à sa décision et reprendre le chemin des studios et des concerts. Après son retour au Nigeria, son Band est détruit, il se consacre à la gestion de son patrimoine hôtelier.

Il a succombé à un accident de moto en le 24 juin 1997, préparant une tournée aux États-Unis. Il est célébré à Calabar à la frontière nigériane comme une icône à travers cette statue.

Il faut aussi mettre à son compte l’appellation de ces bottines à la mode dans les années 70, dont il raffolait, on avait surnommé ces chaussures les “Rocafill Jazz”.

Vive l’artiste

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Source: Investigation N° 101