Retour sur le court-métrage de Frank Olivier Ndema

Le Réalisateur Frank Olivier Ndema Le réalisateur Frank Olivier Ndema

Thu, 7 Jul 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Le film de Frank Olivier Ndema au cœur d’une projection-débat le 29 juin dernier à Yaoundé.

Du monde, beaucoup de monde au rendez-vous le 29 juin dernier. La trilogie « Immersion » du réalisateur camerounais Frank Olivier Ndema a attiré amateurs et professionnels des domaines du cinéma et du théâtre à l’Institut Goethe à Yaoundé. Le film, projeté dans le cadre du Film Klub du Goethe, est séquencé en trois courts-métrages de vingt minutes chacun : « A Black Day », « The Brain » et « Héritage ». Jean-Marie Mollo Olinga, critique de cinéma, modérateur de la soirée, a tenu à attirer l’attention du public sur cette réflexion profonde que pose « Immersion ».

Le film, une enquête policière, veut en réalité révéler le côté secret de chaque être humain. Cette personne cachée, cette autre facette qui ressurgit quand on se met en colère, qu’on déprime ou plus probable, qu’on soit sujet à des troubles mentaux. Le dédoublement de personnalité est présenté sous un angle nouveau dans ce thriller psychologique que signe le réalisateur camerounais.

« Quand on lit à travers les lignes de cette intrigue, on se rend compte que les gens ne sont pas toujours vraiment ceux qu’ils prétendent être », a alors expliqué Frank Olivier Ndema. Deux personnages de la trilogie sont en proie à ce phénomène tabou, en général qualifié de sorcellerie. Ce sont l’agent Abegan, que joue l’actrice Blanche Bana, et dans le tout premier épisode, le suspect à la double identité incarné par Paul Stevek. Le casting met en avant d’autres acteurs comme Eshu Rigobert Tamwa, Michel Kamga, Anthony Ndeuch, et même Kareyce Fotso.

Comme de tradition au Film Klub, des discussions d’après projection ont été lancées par le modérateur. La critique n’a pas toujours été tendre avec « Immersion », les débats portant en majorité sur la qualité technique : éclairage et son, mais aussi sur le jeu des acteurs.

Source: cameroon-tribune.cm