Culture

Actualités

Sport

Business

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Richard Bona a décidé de ne plus venir au Cameroun

2048 Richard Bona 32945 Yt 008 Ns 500 Richard Bona

Tue, 15 Dec 2015 Source: cameroon-info.net

Le refus de Richard Bona de venir chercher ce mardi 15 décembre 2015 à Yaoundé la médaille d’officier de l’ordre de la valeur que lui décerne la Grande Chancellerie des ordres nationaux ne surprend que ceux qui  ne savaient pas qu’il avait décidé de ne pas remettre les pieds au Cameroun tant que l’on lui ferait payer un visa pour voyager. Le chanteur-bassiste de renommée internationale l’a annoncé le 29 octobre 2014.

Voici ce qu’il écrivait sur son mur facebook ce jour-là : « malgré mon attachement inébranlable à mon pays, je dois prendre une décision qui n’engage que moi. Je n’y mettrai plus mes pieds tant qu’on me demande un visa d’entrée. A un moment, il faut être cohérent. En consultant les textes de mon pays, je ne suis plus camerounais…Alors, je resterai ainsi cohérent avec la loi. Jusqu’à nouvel ordre ».

Richard Bona écrit qu’il ne souhaite plus être invité aux fêtes nationales  du Cameroun. « Don’t call me », ordonne-t-il alors. L’artiste se dit courroucé par l’application complaisante de la loi sur la double nationalité au Cameroun. Il ne comprend pas que d’autres binationaux bénéficient d’un traitement de faveur. « J'ai voyagé l'an dernier sur un vol SN Brussels. En arrivant à Bruxelles, le passager assis a côte de moi, "Ministre en poste au Cameroun" sort son passeport français...Choqué??? Non pas du tout...

Simplement, Messieurs restez cohérent avec les textes de lois que vous votez... », avait recommandé le grand guitariste avant de poursuivre, toujours courroucé : « je dis et redis : incohérence avec la loi c'est sans moi. Je ne suis pas tricheur... Amour du Drapeau, oui  mais pas dans le mensonge. Un vrai patriote ne se cache pas...Et lorsqu'une loi devient a deux vitesses, il se lève et le dit tout haut : « bonne route ». Beaucoup de Camerounais et fans de l’artiste l’avaient à l’époque supplié de revenir sur sa décision. Peine perdue.

Source: cameroon-info.net