Les médias internationaux l’annonçaient depuis quelques jours. «Héritage» est là. Le nouvel album de Richard Bona et son groupe Mandekan Cubano sort officiellement le vendredi 24 juin 2016. Dans une interview accordée à RFI (Radio France Internationale), ce même vendredi, le bassiste camerounais a expliqué le choix de cet opus qui est un mélange de rythmes afro-cubains.
«C’est un héritage de tout le monde», a-t-il déclaré. «Héritage d’au moins trois continents, l’Europe, l’Asie, et l’Afrique. Quand je vais en Inde, au Brésil, j’aime garder ce côté africain qui constitue pour moi un vrai bonheur, c’est la racine de l’héritage», a-t-il ajouté.
Il s’agit du 7e album solo d’un des artistes camerounais les plus célèbres. Il a été enregistré à Qwest Records, les studios de l'Américain Quincy Jones. Pour le bassiste, cet album «retrace la riche tradition de l'Afrique et des Caraïbes, notamment Cuba». Cet opus est aussi le fruit de la collaboration de Bona avec cinq artistes de renommée mondiale qui forment le Mandekan Cubano: Luisito Quintero, Roberto Quintero, Osmany Paredes, Denis Hernandez, Rey Alejandro.
Pas question cependant pour Richard Bona de marquer un break. L’artiste annonce déjà la sortie d’un 8e album. «Je prépare un album Flamenco maintenant», a avoué le natif de Douala sur les antennes de RFI, expliquant que «je suis plus indépendant maintenant qu’il y a pas une maison de production pour me dicter la conduite à tenir». Son secret, a-t-il affirmé, c’est le travail. «Je ne sors pas le soir, je ne bois pas, je n’ai pas de télé, je suis au boulot tout le temps, je peux passer 9 heures par jour en studio», a-t-il révélé.