Ce qui était considéré comme une abomination ou une pratique absolument anormale dans les pays africains il y a encore plusieurs années maintenant, est devenu aujourd’hui le fantasme de plusieurs personnes.
Un nombre incalculable d’individus ne jurent maintenant que par le léchage lors des rapports sexuels. La conviction qui prend davantage de l’ampleur est que l’acte serait indispensable pour satisfaire la femme ou l’homme.
C’est sans doute l’une des retombées de l’importation des habitudes occidentales, de plus en plus promues et vendues en Afrique par les chaînes de télévision, les maisons de production de films érotiques ou des sites en ligne dédiés à la cause.
Au Cameroun, certains ont même fait de ça leur travail. Capables d’utiliser leur langue délicatement sur le corps des femmes ou des hommes pendant longtemps qu’ils ou qu’elles le voudraient à condition de payer le prix juste.
C’est le cas d’un jeune homme qui a réussi à se faire une petite fortune avec son activité professionnelle de léchage. Seulement, le moment venu de se marier, les vieilles habitudes ont du mal à le quitter comme il le raconte dans ce témoignage poignant.
« Je suis Christophe âgé de vingt-cinq (25) ans, je suis lécheur professionnel depuis quatre (04) ans.
Je fais dans la lèche des femmes dans les grandes villes du Cameroun et je suis très sollicité par les femmes.
J'avoue que ce travail m'a apporté un peu d'argent. Grâce à ce revenu, j'ai acheté un petit terrain de 600 mètres carré à Yaoundé.
J'ai acheté un taxi qui est en location et j'ai ouvert une petite boutique qui contient des produits cosmétiques.
Mes chers, le problème est que je vais me marier bientôt mais je n'arrive pas à abandonner ce travail de lèche.
Même quand je prends une décision, après deux (02) ou trois (03) jours, dès que les femmes m'appellent, je me retrouve à refaire.
Je viens vers vous pour avoir vos différents conseils qui pourraient m'aider à abandonner ce travail qui peut me déshonorer. Merci d'avance », se confie notre lécheur.