• Brenda Biya se dit être séquestrée dans une chambre d'hôtel à Genève
• Elle appelle au secours
• L'intégralité de la vidéo
C'est un nouveau scandale qui vient noircir l'image de la famille présidentielle camerounaise.
Dans un message vidéo, devenu viral sur les réseaux sociaux, la première fille du Cameroun déclare être séquestrée dans une chambre de l'hôtel International de Genève.
Décrivant sa situation, Brenda Biya confie qu'elle est bloquée dans sa chambre d'hôtel et qu'elle ne peut se rendre aux urgences pour se fait consulter.
"Je n'ai pas le droit de sortir d'un hôtel pour aller aux urgences. Moi je suis séquestrée dans un hôtel. Ils font ça à leurs autres dossiers ?... des gardes du corps essaient de me menacer de me maîtriser tout ça parce que je veux aller aux urgences.", s'exclame-t-elle.
Dépassée par "l'enfer" qu'on lui fait subir, Brenda Biya estime que la dictature est partout.
"Je dois mourir avant que quelqu'une ne fasse quelque chose. La dictature c'est partout, même à Genève. Je ne sais pas combien de millions ou de milliards ont leur a donné pour laisser quelqu'un crever. J'ai failli mourir dans cet hôtel en faisant une crise d'asthme", confie-t-elle.
"C'est ainsi que ce sont même des "amis" qu'on nous a envoyés pour m'influencer à faire Enam alors que je n'en avais pas envie. Mais comme eux ils veulent njoum dedans c'est Brenda qu'on manipule", écrit la fille de Paul Biya sur sa page Facebook.
Elle aime s'amuser sur les réseaux sociaux. Mais pour certaines personnes, les sorties de Brenda Biya sont souvent des cries, l'expression de ses douleurs, ses frustrations.
L'activiste Zona Coker a dans une récente tribune, affirmé que la fille du chef de l'Etat est contrôlée 24h24 par des agents, qui veillent à ses moindres faits et gestes.
Si elle aimait lorsqu'était adolescente, dans sa vie d'adulte, la fille du président Biya ne semble plus supporter cette situation. Elle se sent étouffée, contrainte à suivre les règles d'autrui que de les établir soi-même et s'enferme dans la drogue et la luxure. Cette situation inquiète l'activiste qui révèle l'enfer dans lequel elle se trouve actuellement en voulant arracher de force sa liberté à ces personnes qui la nourrissent à la cuillère.
"Moi à la place de Paul Daizy Biya Bi Mvodo. Je me ferais faire un autre acte de naissance et d'autres pièces d'identité avec un nom de famille qu'il pourra assumer après la chute du régime de son Mbombo. Si sa propre fille subit déjà une telle violence du vivant de son père, imaginez alors vous les Mbombo", écrit Zona Coker dans une publication.