Une des particularités de cette troisième édition du Salon international du livre de Yaoundé (Silya), c’est bien cette tendance à mettre sous le couvert d’auteurs camerounais célèbres, une journée entière d’activités.
Il y a eu Guillaume Oyono Mbia, Alexandre Kum’a Ndumbe III, Bolè Butakè, et aujourd’hui, vendredi, tous les projecteurs sont braqués sur Calixthe Beyala.
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La romancière camerounaise à la renommée incontestée est présente aux côtés de plusieurs vedettes de la plume, pour célébrer cette grande fête très courue des mots, organisée par le ministère des Arts et de la Culture depuis le 8 mai dernier. Calixthe Beyala a ainsi accepté une invitation faite par son pays, afin d’auréoler ce rendez-vous de sa participation.
Il est d’ailleurs difficile, quasiment impossible, de parler de littérature au Cameroun sans évoquer cette romancière à la sphère multidimensionnelle. Calixthe Beyala a toujours su puiser à sa source intarissable, une inspiration débordante pour sortir des romans et des essais qui n’ont cessé de consolider la réputation de la littérature camerounaise à travers le monde.
Sa présence à ce Silya est donc un honneur inestimable, à la fois pour cette écrivaine aux multiples récompenses, et pour les lecteurs camerounais, fans de la première heure de l’artiste. Depuis son premier roman « C’est le soleil qui m’a brûlée » en 1987 au tout dernier « Le Christ selon l’Afrique » (2014), Calixthe Beyala a surpris, ravi, libéré…
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Libéré des générations de lecteurs et d’écrivains, en partageant avec courage, ardeur et conviction ses aspirations. Causant même quelque fois de gros tremblements de terre dans l’univers littéraire avec des œuvres comme « Femme nue femme noire », le roman érotique africain ou avec des essais fournis de son franc-parler légendaire à l’instar de « Lettre d’une Afro-française à ses compatriotes ».
CT est allé à la rencontre de Calixthe Beyala pour un moment toujours aussi vif, intense et bourré de découvertes sur le patriotisme, les jeunes talents, le secteur du livre au Cameroun...