C’est vrai qu’assez souvent, les priorités sont négligées dans le pays au détriment du buzz. Une grande partie des citoyens sont plus intéressés par les choses futiles qui ne contribuent en rien au développement du pays. C’est bien regrettable.
Chaque jour ou presque, un nouveau sujet apparait, parfois heureux, mais le plus souvent malheureux ou qui irrite les compatriotes. L’émergence promise par le président de la République Paul Biya tarde à arriver.
À la place, les problèmes de mœurs, de corruption, de vol et de viol, de secte, de tribalisme, de népotisme, etc. sont légion. Mais on préfère regarder ailleurs, regrette l’activiste Jorel Jacques Zang.
Il écrit sur les réseaux sociaux : « OTS chauffe : pas de bruits ; l'inflation se généralise à tous les niveaux : pas de bruits ; le gré à gré se précise : pas de bruits ; la gabegie à l'Assemblée nationale et dans toutes les structures publiques et parapubliques : pas de bruits ; la vie est davantage caillou : pas de bruits ; délestages et pénurie d'eau qui sont légions : pas de bruits ».
Mais par contre « le ndutuman soyasard étranger (Samuel Eto'o Fils, ndlr) porte sa veste et chaussure comme monsieur tout le monde : débat national ; deux (02) personnalités du monde du cinéma ont des problèmes comme n'importe quel couple au Cameroun : problème national ».
Le lanceur d’alerte est arrivé à une conclusion : « PS : ce n'est pas Paul Biya le problème du Cameroun en fait mais c'est plutôt vous les Camerounais ». Pourquoi dit-il cela ? Lui-même répond.
« Paul Biya a juste compris très vite "qui vous étiez en vrai" et il a su utiliser cela à son avantage pour se maintenir comme n'importe qui le ferait à son avantage. Il n'existe pas sur cette terre un peuple qui a un sens des priorités aussi médiocre que le vôtre », enfonce-t-il.
« En fait, vous êtes simplement en marge du monde et de toute civilisation intellectuelle. Pitiation pro max », termine la source susmentionnée.