• Plusieurs figures publiques inscrivent leurs enfants dans des écoles étrangères et exorbitantes
• Ce débat fait jaser les internautes depuis quelques temps
• Une jeune camerounaise s’exprime à ce sujet
L’un des principaux sujets sur les réseaux sociaux depuis le début de la rentrée scolaire est le montant de la scolarité des enfants des figures publiques camerounaises à l’exemple de Nathalie Koah, Marcelle Kuetche, Mimie et Syndy Emade. Pour la plupart, les montants s’élèvent à un peu plus d’un million.
Une internaute, visiblement agacée par tout ce vacarme s’exprime à ce sujet. « C'est louable de faire fréquenter son enfant dans de très grandes écoles tant qu'on en a les moyens mais, assurez-vous de leur inculquer le la force de l'esprit, l'esprit d'attaquant, de persévérant de conquérant », a-t-elle déclaré avant d’avouer que nombreuses sont les personnes qu’elle connait qui ont été dans de grandes écoles mais aujourd’hui, se retrouve au chômage car la grandeur de l’école ou le coût d’une scolarité ne garantissent pas la réussite professionnelle.
« Ce qui est plus surprenant c'est que certains parents le font juste pour dire aux autres mon enfant fréquente x école ou y université. Je suis navrée de déjà vous dire que si vous n'êtes pas propriétaire d'une entreprise que vous comptez léguer à ces derniers (encore que s'ils n'ont pas le HEMLE ils vont tout bouffer l'argent de l'entreprise et fermer boutique), ou alors êtes sûres qu'ils finiront leurs études quand vous serez en vie pour les recommander dans les entreprises de vos amis, de grâce, apprenez-leur à se battre d'eux même. Dites leurs déjà qu'on peut être diplômé d'une grande école et faire de petits boulots en attendant le taf de nos rêves sinon ils finiront chômeurs et aigris pour rien », a ajouté la jeune camerounaise.
La jeune dame conclut ses propos en s’adressant aux parents avec des revenus moyens ou bas. Elle les invite à ne pas envier ce luxe et à inscrire leurs enfants selon leurs moyens et à pousser les enfants dès que possible à s’intéresser à des petits jobs de vacances dans le domaine qu’ils souhaitent intégrer plus tard.