Cette histoire est celle d'une femme qui après des années de souffrance auprès de son mari s'est vue relayer au second plan. La maitresse de son mari passerait en premier avant elle.
Je suis Francine, femme au foyer et mère de quatre enfants. Il y a environ cinq ans , mon mari avait eu une relation avec une étudiante qui lui tournait complètement la tête, Il découchait régulièrement, passait tout son temps dehors à un moment donné il était incapable de subvenir aux charges du ménage, j’ai été délaissée, j’ai souffert au point où j’en garde encore des séquelles.
Les enfants voyaient à peine leur père. Puis subitement tout était revenu à la normale..( L’étudiante en question avait largué mon mari. Elle était partie avec un libanais). Il était devenu attentionné et reconnaissait publiquement tout le tort qu’il a eu à nous causer et s’est engagé à tout réparer bien que le temps perdu ne se rattrape pas. Ainsi il a régularisé notre situation matrimoniale et nous avions entrepris la construction de notre chantier puisque nous vivons toujours en location.
Il avait beaucoup changé et j’ai toute suite cru en sa sincérité. Alors j’ai décidé de l’aider afin que le chantier prenne fin en 18mois pour le bonheur de notre petite famille. J’investissais au fur et à mesure que lui. Mes économies; mes primes de plusieurs années, mes salaires y sont passés.Un an plus tard la construction était finie et nous faisons déjà face à la finition, nous pensons déjà à l’aménagement. Mais chose curieuse mon mari ne s’y intéressait plus.. Il était de plus en plus nerveux, embarrassé et mettait tous ces états d’âmes sur le compte du boulot… On devrait aménager avant Noël mais mon mari avançait que non seulement le chantier était loin de son lieu de travail ( nous avons tous deux des moyens de déplacement) mais aussi que la zone était marécageuse.
Toutes ces raisons fallacieuses me laissaient perplexe. Pourtant on avait fait un plan qui jusque là se déroulait merveilleusement. La déception fût grande dans le rang des enfants et moi; malheureusement on ne pouvait rien face à la décision du chef de famille Toujours est-il qu’il souhaitait que les enfants finissent l’année scolaire en cours dans la location et qu’en juillet le déménagement serait effectif.Il y a quelques jours ma fille aînée qui était censée être au TD me passa un coup de fil toute inquiète pour savoir si notre maison avait été louée. Je n’y comprenais rien bien évidemment. Elle m’apprend que ses amis résidant dans la zone avaient repéré des mouvements d’aménagements dans notre maison et ont cru que c’étaient nous puisque le 4×4 de son père était garé là presque tous les soirs. Je n’y croyais rien… puisque ma fille insistait je l’ai rejointe aussitôt, c’est amèrement que je constate que ma maison était effectivement occupée et luxueusement décorée.
J’ai reconnu l’étudiante avec ces deux enfants métisses ( ceux du libanais ) et une petite fille qui n’est ni plus ni moins que la photocopie de mes filles, donc à mon mari. Je ne savais plus par quel chemin passer pour regagner mon ménage. Dernièrement j’ai fais un prêt pour la finition de cette maison; Des dettes que je m’emploie à éponger petitement; mon mari n’a pas tardé à arriver sur les lieux… Il me dit » Je ne t’ai pas demandé de venir ici; là où tu es et je paie chaque mois le loyer n’est pas une maison? Je reconnais tes efforts pour l’aboutissement de celle-ci, patiente toi tu auras la tienne où si tu préfères je m’engage à te payer ton investissement.. » Voilà mon histoire… et je ne sais que faire !