Depuis plusieurs heures maintenant, la panique s’est installée dans les quartiers de Douala. Les microbes sont de retour, avec des machettes et tout autre dispositif pouvant être utilisé pour faire mal à tous ceux et toutes celles qui voudraient se dresser sur leur chemin. Partout, c’est la course poursuite.
Des vidéos inquiétantes sont publiées sur les réseaux sociaux. Dans celles-ci, on peut facilement remarquer que la psychose a complètement gagné les visages et les attitudes dans les différents quartiers concernés.
Face à cette situation, des mesures conservatoires du gouverneur du Littoral ont été prises. Elles ne passent pour plusieurs habitants de la ville de Douala.
Pour exemple, la Fondation camerounaise des consommateurs (Focaco) est dubitative par rapport à la décision d’interdiction de circulation des taxi motos de 20 heures à 06 heures du matin.
Pour les responsables de la Fondation, c’est une décision qui va plomber la mobilité urbaine et engendrer plus de difficultés que de bienfaits.
Par conséquences, la Focaco propose une « interdiction de circulation à Douala 1er des motos avec des conducteurs non détenteurs de permis de conduire (extension de la mesure aux autres arrondissements dès le 1er janvier 2023) ».
Elle voudrait aussi « l’interdiction de circulation des motos-taxis sans immatriculation dès le 1er janvier 2023, l’interdiction de la vente ambulante de la cigarette, des whiskies en sachet et des comprimés ».
Sans oublier « des rafles hebdomadaires dans les quartiers criminogènes dès le 15 décembre 2023, une apposition des scellés sur les portes des débits de boissons ne respectant par leurs horaires de fermeture ».
Au milieu de toute cette situation tendue dont se préoccupent beaucoup d’acteurs de la société, le comédien Fingon Tralala lui préfère rigoler.
Il a sorti un proverbe comique sur les réseaux sociaux il y a quelques heures : « La course de celui qui a vu les microbes est différente de la course de celui que les microbes ont vu. C’est de ça qu’il s’agit ».
Fingon Tralala faisait certainement allusion à la célèbre formule du sélectionneur manager Rigobert Song Bahanag qui a dit avant un match de la Coupe du monde au Qatar que : « Celui qui court parce qu’il a vu le lion, ne peut jamais courir plus vite que celui qui court parce que le lion l’a vu ».