Soyons le changement - Julie Nguimfack

Julie Cheugeuu Nguimfack1 Julie Cheugueu Nguimfack,Miss Cameroun 2016

Tue, 13 Sep 2016 Source: auletch.com

Élue le 30 juillet dernier, l’ancienne première dauphine Sud-Ouest, Julie Frankline Cheugueu Nguimfack est devenue Miss Cameroun 2016. Son parcours, son projet en faveur des orphelins et les veuves victimes de Boko Haram ou encore les retours depuis son sacre, la jeune femme s’est confiée à la team. Alors que son règne vient de commencer, Julie Frankline Cheugueu Nguimfack, tout juste 24 ans, souhaite qu’on y arrive tous ensemble, tout comme le slogan de sa campagne, Together We Stand !

Hello Julie. En quelques mots qui es-tu et comment es-tu arrivée là ?

Je suis une jeune Camerounaise âgée de 24 ans, qui a participé à 2 reprises au Concours Miss Cameroun. À la 1ère édition, je n’étais pas aussi engagée que dans celle- ci. Cette fois ci, je me suis engagée corps et âme si je puis m’exprimer ainsi.

Comment te sens-tu dans la peau de Miss Cameroun depuis ton élection ?

Les premiers jours de mon sacre, je me suis sentie exceptionnelle et très chanceuse d’avoir été élue représentante de la beauté camerounaise mais je suis très vite revenue à la réalité et me suis mise au travail pour mener à bien les projets sur lesquels mon équipe et moi travaillons.

Est-ce qu’à un moment tu as eu des doutes sur ta capacité à remporter le concours ?

Des doutes, on en a toujours lorsqu’on participe à un concours. Vous dire que je n’ai pas eu des doutes à un moment, reviendrais à vous mentir. J’en ai eus, mais j’ai toujours gardé mon self-control.

Comme ton projet personnel. Pourquoi choisir de soutenir les veuves et les orphelins victimes de Boko Haram ?

Concernant mon projet, l’idée m’a été « imposée » par le thème même de MISS CAMEROUN 2016 qui était L’UNITÉ NATIONALE AU SERVICE DE LA PAIX ET LA SÉCURITÉ. Je m’en suis inspirée, et aimant beaucoup les enfants, il m’est donc venu à l’esprit de participer, à mon niveau, à leur rentrée scolaire. Et puis, ces hommes se sont sacrifiés pour l’intégrité de notre pays, raison de plus pour venir, à notre tour, en aide à leurs enfants.

Quelles sont tes motivations ?

Mes motivations ??? L’éducation est l’un des droits fondamentaux des enfants. Personne ne devrait en être exclu. L’éducation est la base de toute chose, nous n’allons pas à l’école juste pour acquérir des diplômes, mais le savoir être, le savoir vivre et le savoir-faire. Sinon, comment espérer être émergent si déjà les enfants ne sont pas scolarisés ?

Comment tu comptes t’y prendre ? Un tel projet demande des moyens humains importants…

Pour être honnête, j’ai reçu un soutien inestimable depuis la naissance de ma campagne, et je continue d’en recevoir ! Pour ce qui est des moyens humains, je puis vous assurer que j’en bénéficie chaque jour et de tous les horizons. Nos portes ne sont pas fermées, nous allons y arriver TOUS ENSEMBLE. Ce que résume bien notre slogan TOGETHER WE STAND !

Sur les réseaux sociaux, la phase des attaques est désormais derrière. Sinon comment tu vivais cette situation ?

C’était une situation un peu difficile vous savez. Ce n’est pas toujours évident d’évoluer pendant que certains essaient de vous rabaisser. Mais j’étais très bien entourée et conseillée, et avec le projet et les multiples activités qui m’absorbent, j’ai plutôt bien traversé cette période.

A tel point que le nombre de fans augmente au fil des jours. Comment tu gères ça au quotidien ? Tu as une team qui t’entoure ?

Sur ma page officielle, le nombre de fans est monté en flèche depuis mon sacre. Je le gère bien, lorsque j’ai du temps, je prends la peine de répondre aux messages de fans, d’être présente sur la toile autant que faire ce peu. J’ai une team formidable avec laquelle je travaille au quotidien, je n’ai pas de quoi me plaindre vraiment.

Qu’aimerais-tu que l’on retienne de toi au terme de ton mandat ?

Au terme de mon mandat, je souhaiterais que l’on retienne que l’année de MISS CAMEROUN 2016, a été l’année d’un début effectif du processus de changement. Que chacun d’entre nous soit le changement avant de le demander à son voisin.

Avant de se quitter, peux-tu citer trois choses que tu aimes au Cameroun ?

Ce que j’aime au Cameroun : les repas made in Cameroon, Le rythme musical MAKOSSA et les sites touristiques.

Merci pour cet entretien. Un mot de fin aux lecteurs et lectrices…

Lecteurs et lectrices, merci de m’avoir accordé votre attention, je vous aime tous, j’espère vous voir sur ma page officielle et je compte sur votre soutien pour mon projet humanitaire, soyons le changement, bisous.

Source: auletch.com