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Stanley Enow en soldat

Stanley Enow Soldier Like My Papa ALbum Stanley Enow ,Cameroonian Artiste

Fri, 7 Aug 2015 Source: Mutations

«Soldier like ma papa», le tout premier album du rappeur enfin dans les bacs, fait une part belle aux collaborations.

Il se révèle au public avec son single «Hein père.» Sa notoriété est confortée avec quatre autres singles, dont «Njama Njama cow.» Le public va retrouver tous ces titres et bien d’autres dans le tout premier album de Stanley Enow. Eh oui ! Difficile à croire mais «Soldier like ma papa» (soldat comme mon père en français) est le tout premier album du Bayangué boy.

N’y voyez dans ce titre aucun lien avec l’actualité sécuritaire que traverse actuellement le pays. Il remonte à plus de deux ans, date de préparation de cet album. Cet opus de Stanley Enow est un clin d’œil à son père. Pour coller au titre, la pochette de l’album est un dessin de Stanley arborant un casque de soldat.

«Soldier like ma papa» est un album de 18 titres dont deux bonus tracks dans lequel le rappeur partage ses peines, ses joies, parle de l’immigration, de son parcours et de son succès. Un parcours qui, dit-il, lui vaut quelques attaques aujourd’hui. «Soldier like ma papa» parle aussi à la jeunesse qu’il invite à plus d’ardeur au travail.

En matière de sonorités, les amoureux de la musique urbaine sont servis. L’album est assez varié en sons. Hormis le rap qui a la part belle dans cette galette musicale, on a aussi droit à du Rnb, de la soul, du trap, de l’afro reggae ou encore du dance-hall. Des rythmes et sons relevés par Stéphane Akam, l’ingénieur de son et Soft Touch qui a fait la majorité des beats de cet album. A côté de ce dernier, d’autres beat-makers tels Cocaine Oft, Sox, Sammy Gyang, Adamack, etc.

Remix

Une équipe à laquelle le mélomane doit sans doute la bonne qualité du son. Pour le bonheur de ses fans, Stanley Enow reprend ici tous ses singles officiels. Des chansons comme «King Kong» ou «Tumbuloss» qui l’ont révélé au public et qui lui ont permis d’asseoir sa notoriété au Cameroun, sans avoir à immigrer. Il se met d’ailleurs dans la peau d’un immigré dans «Hit the road.» La participation de Bill Muicha a quelque chose de rafraîchissant.

Pour Stanley, seul le travail paye. «Work hard» est donc une invite au travail car «le Père Noël n’existe pas», soutient-il. Non sans aviser que «reste là tu dors, ne travaille pas.» Il faut donc avoir un esprit combatif pour réussir dans la vie. Son parcours devant inspirer sans doute. Un parcours sur lequel le rappeur revient dans «Soul letter.»

«I’ll be waiting» est servi dans un afro-reggae agréable à l’écoute et digeste. Le chanteur se met dans la peau d’un homme qui aime une femme maltraitée par un autre. La love-story se poursuit avec «Love song» de Claude Ndam, que le chanteur a repris, mais avec quelques notes de rap à la fin. L’album de 18 titres totalise 10 featurings.

Des collaborations avec des artistes internationaux comme Sarkodie, Ice Prince, Dj Neptune (Nigeria), 2 face, Biz Ice (Congo) et avec des locaux comme Bill Muicha et Locko. Dix collaborations qui apportent une touche particulière à cet album. En effet, les collaborations de «Soldier like ma papa» apportent un plus non négligeable à l’album.

Les chansons en featuring se démarquent en bien des huit restantes où Stanley chante seul. Il est de ce fait à craindre que les titres en solo ne se noient complètement dans le trop plein de featurings.

D’ailleurs, l’on comprend difficilement pourquoi, pour un premier album, Stanley Enow a fait le choix de faire autant de collaborations. Autre chose, les remix de «Hein père» et de «Njama njama cow» (même s’ils sont en featuring), deux titres déjà dans l’album, sont un peu de trop.

Source: Mutations