Swaélie Mbappe a-t-il hérité de son père ? [Vidéo]

Etienne Te Swalie Mbappe Etienne et Swalie Mbappe

Sat, 2 Apr 2016 Source: cameroononline.org

Dans la famille Mbappe, j’appelle Swaéli. Fils d’Etienne Mbappe, aurait-il hérité des gènes de ce bassiste camerounais aux doigts de fée ? En 2013, à l’Institut Français à Douala, le Cameroun découvrait alors un artiste de 20 ans, basse à la main, visage poupon et talent certain.

Ce n’est pas la première fois qu’il pose ses valises dans son pays d’origine, mais ce mois de décembre 2013 a marqué sa première sortie sur une scène, face au public camerounais. Si les fans de jazz n’ont eu d’yeux que pour le jeune homme à cette occasion, Swaéli Mbappe promet de revenir, bientôt, seul, avec un projet personnel. Un album solo ou avec son groupe. Trois ans ont passé, et le musicien touche-à-tout n’a pas cessé de travailler.

Il gratte de la basse certes, mais son histoire d’amour avec la musique n’a pas toujours été liée à cet instrument. Quand il commence la musique à l’âge de sept ans, il joue du saxophone dans le conservatoire de la commune de Chevilly-Larue en région Ile-de-France, où il a grandi. Ensuite, il fait un peu de batterie.

A 11 ans, quand il rentre au lycée, Swaéli intègre l’orchestre classique à corde de son établissement. Et c’est là que sa passion pour la basse, cultivée et entretenue aux côtés de son père, décuple. D’abord avec la contrebasse classique, puis la basse et la basse électrique. En plus du conservatoire et des séances avec Etienne Mbappe, Swaéli est accepté dans le cercle ouvert du « Baiser salé ».

Dans un entretien avec CT, il s’épanche sur son expérience dans ce club, temple du jazz à Paris ouvert en 1983 qui a vu défiler des noms d’abord inconnus puis érigés en icônes. Richard Bona, Angélique Kidjo ou bien sûr Etienne Mbappe y ont laissé leurs traces.

Ses collaborations avec des stars de la chanson française comme Tal et Shy’m, son évolution au sein du groupe « Chronic Lovers » et ses aspirations futures : Swaéli se confie.

Ci-dessous la vidéo.

Source: cameroononline.org