Témoignage : ma belle-fille a envoûté mon fils

C'est assez rare pour être souligné. La vieille a le cœur meurtri et elle se confie : « J'ai le cœur qui saigne. Et pourtant, elle se dit chrétienne. Je m'appelle Nan, j'ai 73 ans et je suis la mère d'un garçon unique nommé Fabrice.

Mon fils a eu le BAC en 2005 et est parti en ville pour continuer ses études. Cinq ans plus tard, il a trouvé un emploi au ministère grâce à son oncle et est bien payé. Il s'est marié alors, quelques années après, à Hortense, qu'il était venu me présenter au village avant l'officialisation.

Je ne savais pas que mon fils était envoûté jusqu'à la semaine dernière, quand je leur ai rendu visite pour la première fois en ville. D'abord, mon fils disait à chaque fois que je lui demandais de venir me voir au village qu'il n'avait pas trouvé de temps libre pour rentrer et que je devais venir.

Lorsque je leur ai rendu visite, j'ai constaté que mon enfant avait totalement changé. Par exemple, lorsque nous allions ensemble dans un restaurant pour manger, mon fils tirait la chaise pour que sa femme puisse s'asseoir. Il a voulu me faire cela à plusieurs reprises mais j'ai refusé. Je ne veux pas profiter de l'envoûtement. Je suis dépassée. Même pour entrer dans un restaurant, un prêt-à-porter et autres, mon fils descend et va ouvrir la portière à sa femme.

Moi, je fais tout mon possible pour sortir avant qu'il n'arrive à mon niveau. Je suis dépassée. C'est la même chose quand on veut entrer dans les prêt-à-porter. C'est toujours lui qui ouvre la porte et à chaque fois, la femme dit « merci beaucoup bébé » et mon stupide fils répond « pas de quoi ma Reine ». J'espère que c'est clair maintenant... Ils l'ont sûrement envoûté et il voit sa femme comme une Reine et elle, d'autre part, le traite comme son enfant "bébé".

Je regrette d'avoir vu mon fils aider sa femme à porter ses chaussures en ville, d'avoir vu mon fils aider sa femme à préparer les repas, d'avoir vu mon fils acheter des robes à 10 000, 15 000 FCFA, d'avoir vu, pire encore, mon fils chanter pour sa femme... Je suis dépassée. J'ai besoin d'aide ».