Tradition : Les étapes de la dot chez les Bamileke

Le Cameroun est un pays composé de plusieurs ethnies et tribus qui ont chacune des particularités, des traditions et us et coutumes qui les caractérisent. C'est par exemple le cas chez les Bamileke qui, comme les autres tribus, ont des façons à eux de procéder à la dot de la jeune fille. Nous vous proposons ci-dessous quelques étapes.

1) Le Toquer porte, ici on demande la route , parce que la plus part de temps les enfants Bamileke grandissent plus chez leur << tuteur>> qui est souvent leur homonyme , donc celui ci montrera au futur gendre la voie à suivre et chez qui s'adresser .

2) Le rite de la dot, ici on boit le vin et on mange la kola pour sceller l'alliance entre les deux familles. Il s'agit d'un Kadi et on doit prendre toutes les précautions pour ne pas rater les intervenants. Raison pour laquelle on ne fait pas la dot d'une femme enceinte.

3) La bénédiction du Takap, ici la fille qui va désormais être membre d'une autre famille reçoit la libération de la part de son père. Pour la plus part de temps c'est le grand père pour la première fille .

Ceci dit il est temps de revenir aux fondamentaux. Les cadeaux ou accessoires rattachés à la dot ne font pas la dot .

Si on veut évaluer la dot en terme d'argent, chez les Bamileke on n'a pas besoin de plus de 2000 Fcfa pour en faire. Les gens accordent plus d'importance aux accessoires et oublient le principal.

Chez les Bamileke le lien de bénédiction ou de couper de cordon ne peut pas se faire deux fois c'est la raison pour laquelle après la mort de la femme son corps est enterré chez son mari.

Au cas contraire ce père est un escroc culturel. le Kadi ( dot) ne se boit pas deux fois. Ce sont les charlatans coutumiers qui organisent ces conneries pour escroquer les familles .

Une autre précision, le veuvage ne met pas fin au mariage après la mort d'un conjoint par ce que chez le Bamiléké on épouse une famille et non un individu .

Une femme Bamiléké qui va en mariage dans une tribu voisine est appelée a suivre les coutumes et la tradition de son mari et non imposer sa tradition a son mari.