Un album contre Boko Haram

L’initiative, portée par un collectif, vise à témoigner le soutien des artistes aux forces de défenses camerounaises.

Encore une action en vue pour éradiquer le terrorisme au Cameroun. Cette fois-ci, l’initiative est portée par des artistes (chanteurs et musiciens notamment) réunis autour d’un projet baptisé «Je dis oui». Il s’agit d’un projet d’album musical dédié aux forces de défense engagées dans la lutte contre la nébuleuse Boko Haram.

A travers ce projet, les artistes veulent ainsi marquer leur engagement pour la paix et la sécurité au Cameroun. De la star du bikutsi Nkodo Sitony au rappeur Duc-Z, en passant par la chanteuse de makossa Dora Decca, toutes les générations se sont mobilisées pour cette cause jugée importante à plus d’un titre par les intéressés.

Sur la page Facebook du groupe, des artistes connus tels Prince Eyango, Charlotte Dipanda et Ekambi Brillant font passer des messages aux Camerounais, leur demandant de rester vigilants et calmes. «Unis avec nos légendes culturelles et sportives, d’une seule voix, disons OUI pour la paix et la sécurité au Cameroun… Boko Haram ne passera pas», est l’un des messages phares de ce collectif d’artistes.

Des messages qui vont dans le même sillage que celui du chef de l’Etat dans son combat contre la secte qui sévit dans l’Extrême-Nord du pays. «Je dis oui au président Paul Biya qui a lancé un appel à la population et à la vigilance contre le terrorisme», selon un extrait de vidéo publié sur la page Facebook du collectif.

Vidéos

En outre, le collectif reçoit le soutien d’hommes publics comme Albert Roger Milla et d’universitaires, à l’instar de Messanga Nyamding. Ces derniers ont mêlé leur voix à celles des artistes pour dire stop à Boko Haram. Sur les vidéos mises en ligne, les artistes arborent des T-shirts blancs et noirs au nom du collectif, tagué en gras.

«Les forces de défense en synergie avec les populations pour la consolidation et la paix au Cameroun», laisse entendre Prince Eyango, dans l’une de ces vidéos. Par ces propos, l’initiateur du projet «Je dis oui» met fin au message de soutien adressé aux forces de défenses.

Ce n’est cependant pas la première fois que des artistes chantent contre la secte terroriste. Le 21 juin dernier, jour de la Fête de la musique, des artistes et musiciens ont organisé, sur initiative d’Ama Pierrot, un concert géant à l’esplanade du Musée national à Yaoundé, en hommage aux soldats camerounais. Les fonds collectés à l’issue de ce spectacle devaient ainsi représenter «l’effort de guerre» des artistes.

Dans la même mouvance, le rappeur One Love, à travers son titre «Boko Haram, tu ne nous peux pas», a donné de la voix pour encourager les forces de défense camerounaises.