Un enseignant enceinte la fille mineure d’un procureur

Femme Enceinte En Afrique Maltraitee De cette relation a découlé une grossesse que porte actuellement la fillette

Sat, 4 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

Au Bénin, un enseignant s’est rendu coupable d’avoir enceinté une élève mineure qui serait la fille d’un procureur, d'après les infos de Lfrii Benin.

Il est bien vrai que malgré l’interdiction des relations amoureuses et/ou intimes entre élèves et enseignants, certains continuent de s’entêter et subissent pour la plupart les foudres de la loi. C’est le cas notamment d’un enseignement de Français d’un collège de Karimama, localité située dans le Nord du Bénin.

L'enseignant, mis en cause dans cette affaire, entretenait avec une élève mineure âgée de 16 ans une relation amoureuse. De cette relation a découlé une grossesse que porte actuellement la fillette, rapporte Lfrii Benin. En classe de seconde, la fillette serait la fille d’un procureur. Les chances du mis en cause de s’en tirer à bon compte de cette affaire sont donc proche du néant. Nous lui souhaitons bonne chance.

Sextape au Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang : un enseignant chassé après avoir couché avec une élève

Une affaire de scandale sexuel a éclaboussé au Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang. L’affaire implique un enseignant accusé d’avoir entretenu des relations sexuelles avec son élève.

Le Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang ayant appris la scène de la triste réputation, va prendre des décisions idoines et sévères à l’encontre du fautif.

Selon un communiqué du Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang , il s’agirait de Teacher Mvondo Ndjock Éric, professeur de mathématiques au sein de l’établissement.

L’annonce de sa radiation a été rendue publique du côté de la communauté éducative. Selon le Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang, une vidéo de leur acte est devenue virale sur les réseaux sociaux.

« Il répondra de cette déviation abyssale et intolérable devant les juridictions compétentes », rassure le Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang.

Sextape : déboussolée, Sandy Boston reçoit un soutien de taille

Les images intimes de l’activiste Sandy de Boston sont déversées sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Les critiques fusent de partout même dans le camp des combattants. Le lanceur d’alerte vient remonter le moral à sa compatriote à terre.

J’assiste à distance en souriant à cette déferlante de haine à l’encontre de la jeune Sandy Boston. L’une des héroïnes de l’histoire récente de cette lutte pour la liberté, les droits de l’homme et de la démocratie au Cameroun.

Au départ je me suis dit que le problème de Sandy Boston c’est le fait que le Cameroun est un vaste cimetière d’ignorance. Car quoi de plus normal d’avoir des liens dans une dynamique, dans un groupe.

Les individus, quel que soit leurs opinions politiques sont libres d’entretenir les liens amicaux, sentimentaux et libidinaux comme ils veulent sans que cela ne pose problème et cela n’est en rien un crime. L’histoire ne nous apprend t-elle pas que les femmes ont joué un rôle important dans la lutte anti coloniale ? Combien de femmes dans les luttes ont eu des relations avec des combattants. Instruisez-vous!

Mais à bien y réfléchir le problème de Sandy Boston est ailleurs. Elle agace. Elle n’est certainement pas parfaite. D’ailleurs qui l’est? Que celui qui n’a jamais péché lève le premier doigt.

Sandy Boston brise les codes. Elle bouscule les lignes. Elle brise l’image de femme africaine imagée et ses stéréotypes. Elle a décomplexé le corps noir dans la lutte politique. En pleine dynamique mondiale du mouvement METOO, le mouvement BOBYTANAP auquel elle appartient ferait l’objet d’articles scientifiques et interview sur le féminisme noir.

Elle tient tête à des hommes en politique. Or dans cette société sexiste, seuls les hommes sont habiletés à prendre les devants. Les femmes, c’est derrière. Ça ne passe pas avec Sandy.

Certain (e)s la qualifie de violente. Mais là si cela avait été un homme, les critiques auraient été moins brutales et sauvages. Car éduqués avec une certaine représentation de la femme en société et en politique, ils n’acceptent pas qu’une femme prenne une place qui est selon eux supposée leur revenir de droit.

Que dire des femmes qui s’acharnent sur Sandy Boston. Simplement des victimes de la domination masculine qui reproduisent cet héritage. Mais également de l’aliénation politique ambiante. Elles, elles sont triplement malades.

J’aurai pu densifier la réflexion mais je m’arrête là.

Tellement aimée, tellement haïe parce qu’elle est aujourd’hui tout un symbole à la fois de la lutte politique au Cameroun, mais également du féminisme noir, ils veulent retirer à Sandy Boston, ce pourquoi elle se bat: la liberté.

Source: www.camerounweb.com