Un vent d'assainissement souffle sur le 'droit d'auteur'

Socam Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Fri, 1 Jan 2016 Source: cameroon-info.net

La gestion collective du droit d’auteur et droits voisins a toujours fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les nouvelles élections à la tête de la Socam (Société camerounaise d’art musical) n’ont pas apporté l’accalmie espérée depuis plusieurs années. «L’élection de Ndédi Eyango n’allait pourtant être que le début d’une nouvelle saga», souligne le quotidien Cameroon Tribune du jeudi 31 décembre 2015, en kiosque. Les adversaires se crêpent le chignon et il s’ensuit bien évidement une bataille juridique.

Face à cette situation, par une séries de textes, Philémon Yang avait mis un terme à la toute puissance des organismes gestionnaires des droits d’auteurs. L’exemple peu être pris sur le décret du 22 mai qui stipule que «désormais, l’octroi, le refus, la suspension ou le retrait d’un agrément à une société de gestion collective nécessitera le visa impératif du Premier ministre, Chef du gouvernement», relève le quotidien. Ceci dans l’optique d’avoir toujours un oeil de contrôle.

C’est depuis le 2 octobre dernier que le Ministère des Arts et de la Culture a, à sa tête un nouveau chef de troupe. Narcisse Mouelle Kombi, nommé lors du dernier réaménagement ministériel, suppléant ainsi Ama Tutu Muna. «Changement logique de chef de département ministériel dans un contexte marqué par une mise à l’épreuve de la solidarité et de la cohésion gouvernementale», relève le journal. Situation préjudiciable pour cette tumultueuse institution, qui permettra au Premier ministre, chef du gouvernement, de pouvoir «frapper du poing sur la table et reprendre la main sur un secteur et une collaboratrice qui avait tendance à évoluer en marge de l’autorité», poursuit le journal.

C’est ainsi que Philémon Yang saisi le dossier et met sur pied une commission chargée de faire des propositions pour une sortie définitive de crise. 2016 devrait connaître une évolution positive, dans la suite des changements opérés cette année. Ceci serait plausible avec les attendus résultats d’un comité de suivi et la mise en oeuvre des mesures d’assainissement du secteur placé sur la supervision du PM, pour qu’enfin les artistes récoltent les fruits de leurs créations.

Source: cameroon-info.net