Voyagez dans la mémoire des camerounais valeureux avec 'Les racines de la résistance'

Racine De La Résistance Livre Image Ceci est un recueil de poèmes d’Emile Arsène Nguetcheu

Mon, 18 Dec 2017 Source: auletch.com

Un poète qui porte la voix des sans voix. « Les racines de la résistance » est un recueil de poèmes écrit par Emile Arsène Nguetcheu paru aux Editions AfricAvenir.

Un recueil qui survient après « Le vertige de la parole » sorti en 2011 aux Editions Edilivre Aparis.

L’ouvrage de quarante-sept pages que signe l’écrivain camerounais, est un recueil de poésie écrit dans un style bien particulier dans lequel l’auteur a su combiner le langage soutenu, à celui de l’argot.

Dans cette démarche qui sort un peu des sentiers battus de la poésie, il lance une invite à la mémoire collective et à la reconnaissance des hommes qui ont œuvré au risque de leur vie pour dire non à la soumission. Des récits bien épicés, destinés aux jeunes générations qui doivent prendre conscience de ce sacrifice et le graver dans leur cœur.

Emile Arsène Nguetcheu est né le 9 décembre 1976 à Bafang, le chef-lieu du département du Haut Nkam à l’Ouest du Cameroun. Il fait sa première classe à l’école du centre. Puis en 1989 il va obtenir son CEPE (Certificat d’Etudes primaire et Elémentaire) à l’école Saint Joseph de Nguenak. Bien qu’il soit attiré par le football, sa passion pour l’écriture va prendre le dessus alors qu’il est inscrit au Collège Saint Paul de Bafang.

Laquelle sera renforcée par les multiples lectures qu’il va faire, surtout celle de la négritude. Apres son échec au probatoire, il va déposer ses valises au Gabon, où vit sa mère depuis des années. Inscrit au lycée Djoué Dabany en classe de terminale, il participe au concours de la meilleure nouvelle scolaire du Gabon de l’an 2000, et remporte le quatrième prix.

Il est responsable de plusieurs mouvements culturels, dont rédacteur en chef du journal des jeunes gabonais « La voix des jeunes » et membre de la table ronde des poètes du Cameroun.

Actif dans le domaine commercial, il reste tout au moins écrivain.

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