Tresse Camerounaise: quand le naturel revient au galop

Quand Le Naturel Revient Au Galop Après une longue virée vers la mèche brésilienne, les dames sont retournées à la case d’origine

Sun, 5 Mar 2017 Source: 237online.com

De moins en moins les femmes empruntent aux cheveux artificiels pour coiffer leur tête. Fil à tresser, laine refont la mode.

La mode n’est-elle pas cyclique? Si elle l’est, au regard des changements qui s’opèrent chaque jour dans nos comportements. La manière de se vêtir, de se chausser, se maquiller. Surtout de se coiffer. Après une longue virée vers la mèche brésilienne, les dames sont retournées à la case d’origine.

En cette période c’est soit du fil, de la laine ou la mèche naturelle qui coiffe la plupart des têtes féminines.

Pas étonnant de voir les stars, femmes de bureau et de ménagent en raffoler. Dans la plupart des espaces de beauté, les coiffeuses proposent un univers de coupe. Il y a par exemple des Dread lox qu’on taxe à 18 000 FCFA.

Ce sont des tresses en forme de bâtonnet faites à base de laines. En fonction du goût de chaque femme, elles peuvent soit être surmontées pour éviter des bouffées de chaleur ou simplement jointent à la nuque

pour donner une allure plus simple et naturelle. A côté, on note des locks avec du fil. Ils ne sont pas très faciles à réaliser, mais ils ont l'avantage d'aller à tout le monde. Point besoin d’être enfant ou adulte, ces nattes mettent merveilleusement bien le visage en valeur.

Mais protègent davantage la chevelure contre la sécheresse et la casse. Principalement en temps de froid où elle risque de s’assécher. S’il est vrai que les tresses peuvent produire plus de volume, il n’en demeure pas moins qu’elles restent très légères à porter.

On ne sent pas le poids des tresses quelle que soit la quantité de laine, ou de fil posés sur la tête.

Les esthéticiennes, recommandent vivement la coiffure parce que disent-elles, elles sont moins onéreuses.

Et n’abîment pas les doigts. Grâce à sa flexibilité, la laine par exemple, ne glisse pas entre les doigts au cours du tressage. Il est possible de se coiffer avec deux mottes entières de 50 g.

Le fil ou la laine peuvent être réutilisés avant qu’elle ne se détériore. Ces petits accessoires, une fois sur la tête confèrent un aspect de cheveux naturel lorsque tressée.

Ce n’est pas le cas pour certaines extensions dont l’aspect lisse fait contraste avec la texture des cheveux.

Vu l’écho qu’elles ont dans les rues camerounaises, certains curieux se demandent si ces tresses n’ont pas fait l’objet de critiques par le passé. Nombreux sont ceux qui se souviennent des cris de réprobation dont les filles étaient victimes à l’époque où les brésiliennes, indiennes, ravissaient la vedette.

Source: 237online.com